Au petit matin, un vent frais tira Argon de son sommeil paisible. Comme toujours, la forêt était magnifique. Pareille comme quand Argon avait quitté le royaume pour explorer le monde. Il ne regrettai pas son geste mais il était très heureux d'être de retour parmis les siens, les elfes. Le royaume des elfes était l'un des royaumes les plus anciens et peut être même le plus beaux car les elfes avaient appris a vivre en harmonie avec la nature en chantant pour elle. Le royaume du beaux-peuple était emplis de magie à l'état pur. Elle circulait en chaque être vivant et chaque être non-vivant. Les elfes avaient en quelques sortes une maîtrise sur la magie. Leur immortalité faisait d'eux un peuple très grand mais les enfants étaient rares. Pour un humain, un elfe de quelques centaines d'années pouvait avoir l'air d'un enfant à cause de son visage, sa peaux douce et d'autres traits physiques mais leur sagesse était aussi cent fois plus grande que celle de l'homme. Le royaume elfique avait toujours dirigé l'Argonnie car leurs sagesse faisait de ce peuple celui le plus digne et le mieux placé pour régner. L’Argonnie avait elle même été créé par un elfe il y avait des milliers d’années mais aujourd’hui, quelqu’un devait succéder au roi qui malgré son immortalité était devenu malade. Sa maladie n’était pour le moment pas déterminé car c’était la première fois que ce genre de maladie ce voyait. Le roi souffrait intérieurement et résistait à une douleur inconnue sans que la magie ne puisse rien pour lui. Les humains eux croyaient que c’était un signe des dieux afin que ce soit un des leurs qui devienne roi et les nains, eux, croyaient que la nature se retournait contre ceux qui la chérissaient. Argon devait rentrer chez lui pour parler politique avec le conseil des elfes qui soutenaient le roi.
La forêt, malgré le vent, restait accueillante contrairement aux forêts en dehors du royaume des elfes. Des sapins servaient de murs aux sentiers et derrières eux se trouvaient de beaux et grands feuillus ainsi que des épinettes. Des bouleaux emplissaient le nord du royaume. Le sentier de terre et de roche s’étendait sur quelques lieues avant de déboucher sur la première cité elfique nommé « Sapirh ». Sapirh était autrefois une cité marchande où toutes les races allaient pour acheter des herbes médicinales et autres objets aillant un grande valeur et ne se trouvant pas ailleurs. Les nains adoraient passer par Sapirh pour récupérer des pierres précieuses à tailler. Aujourd’hui, seul quelques personnes importantes ont le droit d’aller jusqu'à la cité. Les bâtiments faits dans les arbres par les chants des elfes étaient ornés de pierres précieuses dans lesquelles circulaient la magie des elfes dans leurs maisons. Des escaliers très hauts menaient aux maisons qui étaient situés dans les arbres pour la plupart. Les seuls bâtiments au sol étaient des bâtiments publics comme des magasins et autres bâtiments du genre et parfois, leurs propriétaires logeaient directement dans le bâtiment au lieu de vivre dans une habitation en hauteur. Les escaliers menant aux habitations étaient plus à pic que les escaliers des hommes car les elfes sont physiquement plus résistants que les hommes et il est, pour eux, plus facile de monter ces escaliers que pour toutes autres races.
Argon venait d’entrer dans la cité. Les gardes elfes qui étaient dissimulés dans les arbres, à son approche, remarquèrent qu’il était un demi-elfe et qu’il portait l’insigne royal sur son ensemble et ils lui permit de passer. De grands murs d’arbres collés entouraient la cité et lorsque Argon mit le pied à l’intérieur, une dizaine d’enfants elfes s’approchèrent de lui et se mirent à l’examiner car il était rare de voir un demi-elfe parcourir le royaume. Quelques marchands commencèrent à tarabuster le demi-elfe afin de lui faire acheter de la camelote mais maintes fois Argon refusa avant de porter sa main à la garde de son épée. Dès ce moment, les marchants cessèrent de l’importuner. Argon marcha ainsi dans la cité pendant environ trente minutes avant d’atteindre là sortie de la cité. Là, ce trouvai la maison d’un vieux forgeron que seul quelques personnes connaissent. Il fût autrefois, celui qui forgea les armes divines dont l’épée du vent. La maison possédai une grande cheminée dont la fumée sortait à longueur de journée. Sur le côté droit de la maison ce trouvait un petit jardin où des fleurs de toutes les couleurs poussaient et une petite galerie menait à la porte de la maison. Une petite table sur laquelle se trouvait une vieille pipe dans laquelle il y avait encore un peu d’herbe ce trouvait sur la galerie ainsi que deux chaises. Le demi-elfe monta les trois marches menant à la galerie et s’avança d’un pas déterminé vers la porte. Par trois fois il cogna. Il se retournai pour partir lorsque la porte s’ouvrit et une voix d’homme assez âgé ce fit entendre.
« Mais qui vois-je là! C’est mon vieil ami Argon. Entrez donc un moment nous pourrons discuter sans que des oreilles indiscrètes ne nous entendent. »
Argon se retourna et s’exclama : « Si ce n’est pas le vieux Darim! Je vois que vous n’avez guère changé depuis le temps. Cela est très rare pour les nains de votre âge. »
Argon suivit Darim à l’intérieur et ils s’assirent dans le salon qui était une salle assez sombre et poussiéreuse mais très accueillante. Si et là étaient accrochés aux murs de petites dagues, des épées et des boucliers. Darim prit une pipe, y mit de la nouvelle herbe et alluma. Selon lui, fumer l’herbe était ce qui le maintenait en vie mais Argon était sur que c’était les dieux et non l’herbe car l’herbe faisait mourir plus jeune habituellement.
(À suivre dans le prochain rp)