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 La cité des oiseaux

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ennord

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MessageSujet: La cité des oiseaux   La cité des oiseaux EmptySam 28 Jan - 9:34

LA CITE DES OISEAUX


Ennord volait depuis prés de 3 jours .Elle ne s'était accordé que de courtes pauses pour manger et refaire ses bandages , bien que la plaie soit presque entièrement guérie. Elle volait tranquillement , mais elle restait sur ses gardes , qui sait quelles créatures habitent les cieux des montagnes .Elle restait cependant perplexe car elle n'avait aperçu personne , pas âme qui vive , pas même un oiseau .Mais elle en conclue que c'était à cause de la température glaciale. Elle avait devant elle le mont Oka, imposant et immense , dont elle ne voyait même pas le sommet .
Elle aperçu soudain une village ou plutôt une ville , sur le flan de la montagne. Elle s'arrêta en plein vol ,tout en continuant à battre des ailes .
C'était un ville fortifiée , immense ,mais risible comparée a la taille de la montagne .Mais elle était entourée d'oiseaux . De milliers d'oiseaux .




Ennord descendis vers la ville .Elle prit bien soin de rabattre sa capuche sur son visage et cacha son épée sous son manteau.
Elle arriva devant les portes de la cité .Elle étaient immenses et étaient richement décorées de sculptures représentant des oiseaux.
Elles étaient encadrés par deux gardes immenses à l’air méchant qui lançaient des regards perçants à toutes les personnes qui souhaitaient pénétrer dans la cité .Quand Ennord s approcha pour rentrer ils la regardèrent d’un mauvais œil mais la laissèrent passée .
Quand elle rentra elle eut comme un choc .Il n’y avait que dehors qu’il y avaient beaucoup d’oiseaux, la ville en était remplie .C’était comme un océan de plumes et de becs.
On entendait des cris d’oiseaux de partout.
N’importe où on posait son regard il y avait des oiseaux. Ils étaient de toutes formes et de toutes les couleurs.
Les marchands en vendaient, il y en avait sur les enseignes des magasins, des femmes de la cour en avaient perchés sur leurs épaules .Le ciel en était également rempli.
Ennord n’avait jamais vu autant d’oiseaux de sa vie et s’émerveillait du spectacle.
Elle se baladait dans les rues quand soudain un oiseau d’une extraordinaire beauté attira son regard. Elle s’arrêta et l’admira en silence .Le marchand vit sa curiosité et lui déclara :
« Il est beau hein ? C’est un perroquet, il vient des îles d’un océan.
- Un perroquet vous dites ? Je n’en ais jamais entendu parler.
- Vous n’en aviez jamais vu ? C’est étonnant, ici tout le monde connaît toutes les sortes d’oiseaux et ceux qui viennent ici les adorent.
- Je suis une touriste, sourit elle .Je viens d’assez loin.
- Je vois .Il y a au moins des oiseaux chez vous ?
- Oui, mais ce ne sont que des corbeaux et des corneilles le plus souvent .Il n’y a pas d’oiseaux aux couleurs si belles, soupira t’elle.
- C’est dommage .Les couleurs mettent de la gaîté dans la vie.
- Mais pourquoi y as t’il autant d’oiseaux ici ? s’intéressa t’elle.
- Ici l’économie est basée sur les oiseaux .Nous en mangeons ; nous faisons du commerce grâce a eux et des curieux du monde entier viennent ici en acheter .Nous faisons également des objets à partir de leurs plumes ,becs , etc .
- Euh, dit-elle mal à l’aise, vous ne vénérer pas les oiseaux ?
L’oiseau qu’elle avait tué lui était revenu dans la tête après cette discussion sur les volatiles.
- Non, dit-il en fronçant les sourcils, on ne les vénère pas .Mais depuis un bout de temps, depuis que le seigneur de la ville est mort, un autre seigneur s’est mis en place et il a instauré des oiseaux sacrés .Il dit qu’ils doivent être respectés et qu’aucun mal ne leur sera fait.
- Et ils ressemblent à quoi, dit elle en tremblant un peu.
- Ils sont immenses, marron et avec des rayures orange.
Ennord eut un haut le cœur.Elle avait tuer un de ces oiseaux sacrés .Il fallait mieux ne pas rester dans le coin.
- Un dernière question, peut on traverser la Montagne ?
- En voilà une question !dit-il en éclatant de rire .On n’as jamais essayer, croyez moi ! Ici on est bien et il ne doit rien y avoir derrière les montagnes … Et je ne vous parle pas des monstres qui habitent le coin ! Quelle idée de vouloir les traverser ces fiches Montagnes !
- C’était juste une question en l’air, marmonna t’elle .Au revoir.
Elle commençait juste à s’éloigner lorsque le vendeur la rappela.
- Mademoiselle, ce sont des ailes que vous avez dans le dos ?
Elle se raidit et se retourna lentement.
Des gardes apparurent, ils devaient avoir entendu la conversation et interpellèrent Ennord :
- Des ailes hein ? On va bien voir ça !
Il tira le manteau, et seul déguisement d’Ennord, faisant découvrir ses ailes et son physique démoniaque. Toute la foule environnante poussa une exclamation.
Le garde saisit son bras et s’exclama :
- Je vous arrête, fille de démon, pour avoir pénétrer dans cette cité et pour avoir tué un oiseau sacré !
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ennord

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MessageSujet: Re: La cité des oiseaux   La cité des oiseaux EmptySam 28 Jan - 9:36

En un éclair Ennord sorti son épée de son manteau et trancha la gorge du garde.
Les autres grades furent tellement stupéfait qu’il ne réagir pas lorsque Ennord déploya ses ailes et s’envola .Elle resta à basse altitude, juste au dessus de la ville.
Une fois en sécurité elle se mit à réfléchir a la situation .Comment pouvaient ‘ils savoir qu’elle avait tuer ce stupide volatile ? Si elle avait su elle ne l’aurait jamais décapiter.
Son seul espoir était de franchir la ville et la montagne .Le vendeur lui avait dit que personne n’avait essayer de la franchir et elle espérait qu’ils ne le ferrait pas, juste parce qu’elle avait tuer un oiseau et un garde.
Soudain elle entendit un hurlement derrière elle .Elle se retourna et vit dix gardes monter sur oiseaux géants .Ils la menaçaient de leurs épées et lui proférait des insultes .Elle prit son épée à deux mains et s’élança vers eux .Elle esquiva un coup d’épée envoyé par le garde le plus proche d’elle et assena un violent coup d’épée à la tête de l’oiseau .Celui si tomba, entraînant avec lui son cavalier .Un garde tenta de l’assommer par derrière mais il se prit avant un violent coup de queue dans la tête qui le fit tomber .
Un autre tenta de la décapiter mais elle le fit avant .Pour l’instant elle avait le dessus mais la moindre erreur pouvait lui être fatale .C’est se qu’elle fit lorsque qu’elle empala un garde et lança son monture vivante .Celle si affilée, ne fuit pas comme les autres, mais s’élança contre Ennord qui affrontait deux gardes en même temps.
Elle ne le vit pas arriver et il la percuta de plein fouet, et fit tomber son épée de ses mains. Elle repoussa ses assaillants d’un coup de queue.
- Non ! s’exclama t’elle .Elle tenta de la rattraper mais un garde fut plus rapide .Il se redressa, fier et la lui montra avec un sourire narquois.
Elle sentit palpiter en elle une colère sourde.
- Alors tu abandonnes, démone ? déclara t’il.
Comme toute réponse Ennord lui déchiqueta le visage avec ses mains, en un éclair .Personne n’avait le droit de toucher à son épée, à par elle ! Il hurla de douleur et fit tomber l’épée ,qu’elle fut sur le point de la rattraper lorsque soudain une douleur lui traversa le dos .Un garde venait de la frapper avec une hache et abordait un sourire qui en disais long .Une hache. Elle se sentit défaillir, le sang giclant et éclaboussa son visage.
Elle murmura :
- Enfoirés, une hache c’est déloyal …
Et elle s’évanoui, chutant vers la ville.



Quand Ennord se réveilla, elle était dans une prison.
Elle était petite ; d’allure miteuse et sentait mauvais .Une cruche d'eau était posée par terre.Il y faisait assez sombre .
Elle se leva et fut étonnée de ne pas souffrir et d'être encore vivante.
Elle examina son dos avec souplesse et constata avec perplexité que sa blessure était bandé et désinfectée .Elle doutait fort que se soit les gardes qui l’avait soigner.
Elle se tourna vers les barreaux de la prison ; elle essaya de les arracher en vain.
- Tu n’y arriveras pas, dit une voix moqueuse derrière elle.
Elle se retourna brusquement .Dans un coin de la pièce, assis par terre ,une forme humaine était cachée par la pénombre .Elle s’approcha prudemment et vit un homme d’une cinquantaine d’années , avec des vêtements déchirés et la peau sale .Ennord constata aussi que son corps paraissait criblé de coup .
- Qui es tu ? demanda t’elle d’une voix menaçante et en mettant en évidence ses puissantes mains.
Il se leva, essuya la poussière de ses loques et dit d’un ton jovial :
- Un prisonnier, tout comme toi !
Ennord abaissa sa garde ; il ne semblait pas doté de mauvaise intentions.
Elle continua :
- Qu’as-tu fais pour te retrouver ici ?
- J’étais conseiller du seigneur de cette ville .Lorsqu’il est mort, je devais lui succéder mais un noble m’as fait enfermé et à pris le pouvoir .Il a dés lors instaurer un régime totalitaire et terrorise la population.
- Sais tu comment sortir d’ici ?
- Je l’ignore .J’ai bien essayé de m’évader mais je n’y suis jamais parvenu.
Ennord se retourna et examina les barreaux d’un air songeur .Elle resta un moment à les observer et se retourna enfin vers son compagnon.
- Es se toi qui m’as soigné ?
- Oui .Tu as de la chance lorsque on m’as enfermé, ils m’ont laissés mes potions .J’ai pu te soigner rapidement.
Elle changea de sujet :
- Des gardes surveillent t’ils cette cellule ?
- Oui .Mais ils ont doublé la garde à cause de toi .Ils patrouillent souvent dans les couloirs .Si j’étais toi je n’espérerais pas m’enfuir.Demain tu seras executée et tu n’as que cette nuit pour t’enfuir.
- Ce sera amplement suffisant, souris t’elle
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MessageSujet: Re: La cité des oiseaux   La cité des oiseaux EmptySam 28 Jan - 9:37

- Tu comptes t’enfuir d’ici ? ricana t’il .Comment ?
- Il y a 2 solutions .Elles peuvent toutes les 2 marcher .Mais la première est largement moins dangereuse que l’autre .Si je l’utilisais, tu aurais de grandes chance de mourir.
- Et toi ?
- Oh ne t’inquiète pas pour moi … dit elle avec un sourire crispé.
Elle se retourna et examina une fois de plus les barreaux .Elle demanda :
- De quoi sont ‘ils faits ?
- D’un simple métal .Il n’y as pas beaucoup de bandits hors des montagnes et de criminels dans la ville donc ce n’était pas notre priorité.
- Alors ce sera plus simple …
Elle revins sur le bonhomme et le questionna :
- Pourquoi les gardes ne m’ont pas tué ?
- Le seigneur de la ville veut que ton exécution soit un modèle, pour dissuader les rebellions et faire peur à la population .Mais je le soupçonne aussi de vouloir s’attribuer la gloire d’avoir tuer un démon.
- Je ne mourrais jamais demain .Tant que j’aurais pas fini mon Grand Voyage et avoir raconter son histoire ! Sinon je n’irais pas au Paradis des Guerriers et je errais sur la terre comme une âme damnée .Ah, se serais injuste ! s’exclama t’elle.
- J’ai étudier le démons dans le temps .Je l’avait presque oublier .C’est normal que tu sois aussi révoltée, dit il d’un air songeur.
Elle prit la cruche d’eau par terre en ronchonnant .Elle n’aimait pas que l’on considère les siens comme des sujets d’études.
Elle lança la cruche par terre, qui se brisais en des dizaines de fragments tranchants .Elle s’abaissa et en ramassa un.
- Que fais tu ? balbutia t’il.
- Je m’évade .Et toi aussi.
- Pourquoi ? Tu ne me dois rien.
- Tu m’as sauvée .Ainsi je jure sur ma vie et sur ma mort que je t’aiderais à reprendre le contrôle de cette cité ou je mourrais en essayant de la faire, dit elle en s’inclinant.
- Je suis touché qu’un démon me fasse une telle promesse .Surtout que je sais que vous ne manquer jamais à vos engagements. Mais je ne comprends toujours pas comment on va sortir …
Ennord n’attendit pas la fin de sa phrase, et d’un geste rapide, sans hésitation ; elle s’ouvrit la bras droit .Un flot de sang noir s’en échappa et tomba à grosse gouttes par terre.
- …. D’ici.





Elle s’approcha des barreaux .Puis elle essuya ses mains dans le sang jusqu'à que celle-ci deviennent rouge .Elle posa ensuite ses mains sur les barreaux, comme si elle cherchait à les arracher.
- Mm … Je crois que j’ai compris, murmura le conseiller, un fois que celui si fut remit de sa surprise.
Ennord ignora les paroles de son compagnon, elle se fichait de se qu’il pouvait comprendre ou pas et se concentra.
Soudain elle tira et les barreaux s’arrachèrent aussi facilement que s’ils avaient été en papier .Ils volèrent en éclats, manquant parfois de peu le conseiller qui essayait de les éviter .Quand les éclats furent tous tombés, le conseiller s’écria :
- Tu es folle ou quoi ? Tu aurais pu me tuer !
- On nous dits souvent fous, je pense plutôt qu’on est téméraire, dit ‘elle en s’essuyant ses mains pleines de sangs.
Le conseiller marmonna son avis là-dessus. Il reprit :
- C’était ingénieux d’utiliser les propriétés de ton sang .J’avais presque oublier que celui ci était toxique et très acide.
- Oui .Mais c’est plus dur avec les choses non vivantes, comme les pierres et les métaux .Je dois alors me concentrer .Avec les choses vivantes c’est facile, s’ils se prennent ne serais ce qu’une goutte de mon sang, ils seraient brûlés à vif .Seuls les démons, et les dragons sont naturellement immunisé contre.
Son compagnon s’éloigna un peu d’elle et du sang qui coulait de son bras.
Elle rite :
- Ne t’inquiète pas ! Mon bras est presque cicatrisé .Tu ne crains rien.
Il souffla, visiblement soulagé.
- Au moins tu n’as aucun problème avec les vampires, remarqua t’il.
Elle sourit .Cela lui rappelait lorsqu’un vampire l’avait mordue .Sa mort avait été très longue et douloureuse.
- Que fait t’on maintenant, reprit t’elle.
- Je suppose que le bruits n’est pas passé inaperçu .Il faut partir et vite.
Elle opina .Elle se dirigea vers l’ouverture et s’avança prudemment.
Elle souffla :
- C’est bon, y’as personne …
Le conseiller l’a rejoignis et ils partirent en silence des cachots.
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MessageSujet: Re: La cité des oiseaux   La cité des oiseaux EmptySam 28 Jan - 9:40

Ils marchèrent pendant longtemps dans les couloirs de la prison, leurs pas résonnant d’une note grave à chaque pas franchi.
Ennord restait sur ses gardes et à chaque bruit, elle se figeait .Elle se sentait comme nue sans son épée, et savait que si il y avait affrontement, le vieil homme ne lui saurait d’aucune utilité.
Mais plus ils avancèrent, plus le silence devenait pesant et Ennord commença à remarquer que quelque chose clochait. Aucun garde, aucune résistance ne s’était présentée à eux.
Intriguée elle se retourna sur son compagnon :
- Es se aussi calme d’habitude ?
- Bien sûr que non ! s’exclama t’il, et Ennord fut heureuse de briser le silence.
Normalement il n’y as que peu de prisonniers mais il y a tout de même des gardes .La sécurité aurait du doubler, avec toi ici .Je suis moi aussi intrigué.
Et ils s’en retournèrent .Ils arrivèrent enfin à la sortie, une immense porte massive .Ennord regarda à droite et à gauche : aucun garde.
- C’est vraiment bizarre … murmura t’elle, tout en ouvrant la porte dans un horrible grincement.
Une fois dehors, Ennord se rendit compte que la nuit était tombée.
Un vent glacial soufflai et faisait grelotter le vieux conseiller. Il n’y avait personne dans les rues, et même si c’était la nuit, cela était réellement louche.
Seuls quelques oiseaux de nuit volaient silencieusement et leur lançaient un regard mauvais.
Elle se tourna vers le conseiller :
- Où vas t’on ?
Le conseiller éternua et dit d’une voix enrhumée :
- Je connais une auberge, pas très loin .Ce seras suffisant pour y passer la nuit.
- Une auberge, c’est se qu’il y as de mieux pour se faire remarquer, surtout quand on est un démon et qu’on se ballade avec des ailes de 3 mètres d’envergure !
- Tu veux essayer de me faire croire que tu ne peux pas te transformer, ricana t’il.
Ennord pâlit puis reprit des couleurs et dit d’une voix glaciale :
- Jamais je ne transformerais en humain .Ce serais le déshonneur total.
- Tu n’as trop le choix, lui fis t’il remarquer.
Elle lui lança un regard noir, puis soupira, car il avait raison.
Elle se concentra .Une lumière bleutée commença a tourner autour d’elle .Puis sa transformation commença .Sa peau se décolora et devins progressivement blanche, ses yeux se remplirent de bleu, ses mains devinrent plus jolies et lisses .Ses ailes rétrécirent jusqu'à ne plus du tout exister et sa queue disparue .La lumière bleue cessa et Ennord poussa un juron.
- Je hais être en humain .C’est si faible un humain, si fragile, un être sans défense.
- Moi je te trouves jolie, avoua le conseiller.
Ennord le foudroya du regard.
- Heureusement, ce n’est que temporaire .Mes ailes me manquent déjà.
- Je viens de me rendre compte d’une chose, je ne connais pas ton nom.
- C’est vrai, admit ‘elle .Présente toi d’abord.
Il fit une courbette et déclara :
- Petrion, conseiller du roi, alchimiste et magicien à ses heures perdues.
Ennord tressailli au mot « magicien ».Elle continua :
- Démone Ennord Eilathan .Vous serez priez de m’appeler par mon nom de famille.



Ils traversèrent plusieurs rues désertes où seuls quelques oiseaux montraient le bout de leur bec .C était surtout des chouettes et des hiboux, qui volaient silencieusement en quête de proie. Parfois l’un d’entre eux laissait échapper un hululement sinistre.
Ennord se demanda où allait tous les oiseaux de jour, il y en avait tellement qu’elle était persuadée que seul un château entier pourrait les contenir.
Petrion claquait des dents et marmonnait tout seul.
Soudain il s’arrêta devant un bâtiment .Ennord leva la tête et vit inscrit sur l’enseigne de l’auberge : « A la corneille » .Elle ricana.* Ca n’étonne pas, se dit elle *.
L’auberge était d’aspect ancien et la façade aurait eu besoin d’un bon coup de peinture.
Des fenêtres sortaient une faible lumière tamisée .Petrion, qui était transis de froid, se pressa pour entrer .Ennord le suivi mal à l’aise : elle n’aimait pas trop fréquenter les endroits des humains .Mais elle y pénétra quand même.
Vu de l’intérieur, l’auberge paraissait plus belle que de l’extérieur.
Elle était petite, mais chauffée .Les tables étaient en bois ainsi que les chaises. Un grand feu brûlait dans une immense cheminée et remplissait la pièce d’une douce chaleur .Un grand escalier montait aux chambres. Des clients se levaient fréquemment, pour prendre les commendes ou pour discuter avec des voisins .En clair l’ambiance était chaleureuse et Ennord voulut s’enfuir .Mais elle se retint .
Petrion semblait fréquenter souvent cette auberge car à son entrée quelques visages se levèrent et le saluèrent d’un sourire.
Ennord lui murmura :
- Es tu sûr que c’est un bon endroit ?
- Bien sûr .Ici je n’ai que des amis et beaucoup voulaient me voir au pouvoir .Ils me savaient tous enfermés et voulaient me libéré.
Mais cela ne calma pas l’anxiété d’Ennord.
Petrion se dirigea vers une table au fond de la taverne, en saluant au passage quelques unes de ses connaissances.
Ils s’assirent enfin et Ennord se rendit compte qu’elle était affamée .Elle questionna Petrion :
- Que mange t’on ici ?
- Un peu de tout mais goûte donc à leur soupe de poulet, elle est excise ! dit il en se léchant les babines.
* Encore des oiseaux …, se dit ‘elle .Ils pourraient pas un peu changer ?*
Soudain un homme s’approcha d’eux .Ennord en conclu que c’était le patron de l’auberge .Il avançait d’un pas tranquille .Il était un peu gros, aux traits jovial et sifflotait d’un air distrait .En bref il inspirai confiance .Mais Ennord savait par expérience qu’on ne se fiait pas au fait qu’on ait l’air jovial ou non. Elle avait aussi une folle envie de l’étrangler.
Il se pencha vers Petrion et lui murmura à l’oreille :
- Bonsoir Petrion .Alors tu as pu sortir de prison ? Ca c’est incroyable !
- Eh bien voit tu c’est cette charmante jeune fille que voici qui m’as aider, dite il en me montrant d’un doigt.
- Enchantée, dit ‘elle avec un sourire forcé .Ennord Eilathan.
Le tavernier écarquilla des yeux et rigola d’une voix forte :
- Quoi c’est cette donzelle qui t’a fait évader ? Te fiche pas de moi Petrion ! Elle est bien trop frêle et fragile et puis une jeune fille aussi jolie doit rester chez elle
Inconsciemment Ennord défaisait sa métamorphose .Elle était tellement énervée qu’elle ne s’apercevais pas que ses yeux redevenaient blancs et que ses mains s’allongeait …
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MessageSujet: Re: La cité des oiseaux   La cité des oiseaux EmptySam 28 Jan - 9:42

Le patron poussa un cri et tomba à la renverse.
Ennord sursauta et sa transformation se stoppa.
Elle s’en rendit compte et regarda autour d’elle pour voir qui avait vu, à par Petrion qui se tourna vers eux, intrigué .A son soulagement personne ne semblait avoir remarqué.
Mais le bonheur fut de courte durée quand plusieurs têtes se tournèrent dans leur direction. Petrion lança un regard dans le direction d’Ennord et comprit se qu’il se passait.
Il se leva, et se dirigea vers l’homme à terre. Il se pencha et lui demanda d’une voix polie :
- Que ce passe t’il ?
Le patron désigna d’un doigt tremblant la figure d’Ennord, qui venait de se lever.
Il murmura d’une voix blanche :
- Sorcière … c’est une sorcière ….
Les autres clients qui observaient la scène haussèrent des sourcils et regardèrent Ennord avec un air soupçonneux et se mirent à discuter à voix basse.
Ennord senti que les choses commençaient à mal tourner.
Elle s’apprêta à prendre la parole pour se défendre mais Petrion la coupa et dit :
- Et bien que ce qu’elle a Ennord ?
Le patron bredouilla quelques mots :
- Eh bien tout à l’heure ses yeux, ses mains ….
Ennord sentait les choses vraiment mal tourner .Et si les clients devinaient qu’elle était une démone, et en plus celle qui est recherchée ? Se battre contre quelques personnes d’accord mais autant …Elle risquerait d’y laisser la vie, et Petrion avec.
Il était justement en train de réfléchir, à en croire ses sourcils froncés .Elle se demandait bien comment il allait la sortir de ce pétrin .Elle qui avait promis de le protéger !
* Qu’est ce que je peux être maladroite parfois ! Pourquoi as t’il fallu que je me déconcentre ? Mère m’avait toujours dit d’être parfaitement calme lorsqu’on se camoufle ! *
- Oh je comprends, s’exclama soudainement Petrion, ce qui tira Ennord de ses pensées
Elle n’est pas assez belle à ton goût. Je vois .Mais tu sais, dit ‘il en baissant la voix, non seulement d’être laide, elle est aussi un peu bête. Heureusement que je l’ai mise son mon aile sinon, où serait t’elle à l’heure qu’il est !
Ennord ne pus s’empêcher de rire. Quelques clients ricanèrent, d’autres se rassirent, visiblement peu intéresser par ce sui se passait.
Petrion avait beau l’avoir profondément insulté, elle trouvait la situation comique.
De plus il venait de la sauver .Peut être qu’elle ne l’égorgerai pas ….
Petrion la regarda un moment et continua avec un sourire:
- Tu vois ce que je veux dire ….
Et il se rassit, en échangeant un regard avec Ennord.
L’homme le regarda un moment, soupçonneux .Puis il se releva et marmonna :
- J’ai du rêver …
Il secoua la tête et demanda d’un ton plus léger :
- Alors, qu’est ce que je vous sers ?
Ennord se rassit et regarda le menu mais se sentit exaspérée une fois celui-ci consulté ; il n’y avait que des oiseaux …

Pendant le repas, un peu copieux pour Ennord, Petrion et elle discutèrent :
- Tu aurait pu faire attention ….lui reprocha t’il.
- Tu crois que c’est facile de rester en humain ? Déjà il faut vouloir être en humain, ce que peu de démons souhaitent et être très concentré, ce qui était loin d’être le cas. Alors si en plus il y a un barjo qui fait preuve de machisme ….
Il rigola tout en reprenant du potage.
Ennord reprit plusieurs fois de chaque plat et fit bien disparaître plusieurs plateaux entiers de volaille, il fallait dire que la journée avait été riche en événement et la démone était affamée.
- Mais ce que je ne comprends pas, c’est comment ils ont su que j’avait tuer un oiseau sacré ….Si je me souviens bien, il n’y avait personne dans les parages, dit ‘elle la bouche pleine de poulet.
- C’était peut être un oiseau .Il y a des sages dans la ville qui communiquent avec les oiseaux, mais je ne les ais jamais vu.
Ennord resta songeuse ; il était vrai qu’il y avait plusieurs oiseaux dans le ciel mais ils n’avaient pas semblés intéresser par elle .Elle reprit :
- Bon, que fait ‘on après ce repas ?
- J’ai pris l’initiative de commander des chambres. Une bonne nuit de sommeil sera la bienvenue .Après on partira de cette auberge, il ne vaut mieux pas rester dans les parages.
Elle continua :
- Mais pourquoi n’y avait t’il aucun garde à la prison ? C’est assez bizarre …
- Je suis aussi intrigué que toi .Normalement la ville est bien protégée .Peut être ont t’ils été appeler ailleurs ?
- Peut être … murmura t’elle.
Mais elle savait que ce n’était pas ça, il y avait une autre raison …mais laquelle ?
Ils restèrent longtemps assis à la table, à réfléchir et même après la fin du repas, ils contemplait le feu d’un air rêveur .Après que le dernier des clients fut partis, Petrion proposa :
- Si nous allions nous couchés ? On dit que la nuit porte conseil, peut être que le sommeil pourra nous éclairer sur certains points.
- Excellente idée, bailla Ennord.
Ils se levèrent, saluèrent le patron qui passait devant eux et montèrent les escaliers en silence.
Mais ni Ennord, ni Petrion n’avait vu le regard sournois du tavernier lorsqu’ils montèrent se coucher …




Ennord se réveilla en sursaut pendant la nuit.
A travers les rideaux tirés, émanait une douce lumière rosée : l’aube était sur le point de se lever.
Elle se frotta les yeux et se leva .Quelque chose l’avait réveillée.
Elle tendit l’oreille .Il n’y avait rien a part la respiration régulière de Petrion dans la chambre d’a coté .Elle entendait les ronflements des clients et le crépitement des flammes dans la cheminée ; mais aucun bruit suspect.
Elle bailla tout en se disant * J’ai du rêver …* .Elle fut sur le point de rentrer dans son lit lorsque soudain elle entendit le glissement d’une cape sur les escaliers.
Elle défit rapidement sa transformation – par précaution elle l’avait garder pendant la nuit – et enfila ses vêtements.
Elle se glissa silencieusement derrière la porte.
Des personnes semblaient murmurer dans le couloir .Elle en était sur maintenant : des gens étaient entrés dans l’auberge.
Elle entrouvrit sans bruit la porte et vit un homme bien bâti, qui portait une cape pourpre bien visible dans le boire, discuter avec le tavernier.
* Je l’aurais parié ; il savait que j’étais une démone …pensa t’elle .Il faut que je prévienne Petrion et qu’on parte d’ici.*
Le patron montra la chambre où était Ennord .L’homme hocha la tête et se dirigea vers.
Ennord s’écarta de la porte .Il fallait mieux le tuer, mais sans bruit pour ne pas ameuter le quartier et les autres .Car il y en forcément d’autres, un humain n’est pas stupide au moins de combattre seul un démon mais celui la devait jusque vérifier si le tavernier disait vrai.
L’homme entra et ne vis pas Ennord à cause de la pénombre. Il ferma la porte et fus sur le point d’allumer une troche qu’il avait sorti de sa cape ,lorsque Ennord s’élança vers lui et avant même qu’il ait pu s’en rendre compte , elle lui trancha la gorge avec ses mains affûtés .
Elle retint le cadavre avant qu’il ne touche le sol .Il ne fallait pas faire de bruit suspect .Elle le posa en douceur par terre .Elle se dirigea ensuite vers la porte et l’ouvrit doucement .Le patron lui tournait le dos .Il devait attendre l’homme .Elle sortit de la pièce.
Elle se glissa derrière le tavernier et l’étrangla .Il suffoqua un moment puis une fois mort, elle le posa comme l’autre a terre.
Elle coura en silence vers la chambre de Petrion et l’ouvra rapidement.
A sa grande surprise Petrion était debout et déjà habiller .Elle ferma la porte et murmura :
- Tu les avais entendus ?
- Je n’attendais plus que tu viennes me chercher.
- Il faut qu’on sorte ! L’auberge doit être cernée, on ne doit pas pouvoir partir par la porte principale.
- Hélas, c’est la seule porte ! Qu’allons nous faire ?
Ennord resta songeuse un moment.
- Je sais, reprit ‘elle, nous partirons par la voie des airs .Je te porterais et nous nous enfuirons par cette fenêtre.
- C’est un peu risqué non ?
- On n’as pas le choix je te ferais remarqué.
Il capitula et prit la main d’Ennord.
- Tu est sur que je ne serais pas trop lourd si me porte a une main ?
- Ne t’inquiète pas, je te lâcherais pas.
Elle ouvrit la fenêtre .L’aube était déjà là .Elle ouvrit ses ailes et sauta dans le vide, ce qui fit crier Petrion, avant de remonter avec de puissants coups d’ailes et de s’envoler loin de l’auberge.
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MessageSujet: Re: La cité des oiseaux   La cité des oiseaux EmptySam 28 Jan - 9:42

Ennord volait avec difficulté, elle avait mal calculer son coup et il s’avérait que Petrion la dérangeait plus qu’autre chose .Mais elle puisa dans ses forces et se força a voler le plus loin possible, et à poser son ami sur le toit d’une immense maison, à 700 mètres plus loin.
Une fois que Petrion eut quitté les mains d’Ennord, celle-ci s’assit à coté de lui et s’efforça de récupérer son énergie.
Lui en revanche, semblait avoir eut la plus grande peur de sa vie .Il était blême et frissonnait de la tête aux pieds .Ennord l’observa avec amusement .Et soudain brisant le silence qui s’était installer, il s’exclama :
- Ne me fais plus jamais faire ça ! C’était le truc le plus effrayant de ma vie !
Ennord se leva en enlevant élégamment la poussière sur ses vêtements et déclara :
- Nous n’avions pas le choix .De toute façon nous devrons recommencer, on les a semer mais pas pour longtemps.
- La seule façon de s’enfuir de la ville est la porte principale .Quitter la ville par voie des airs serait dangereux, surtout qu’ils s’attendraient plus qu’on s’enfui par là.
Ennord fronça des sourcils et s’exclama
- Qui as dit qu’on partait d’ici ?
Petrion leva des yeux étonnés vers Ennord et balbutia :
- Mais …. On n’a pas le choix ! C’est s’enfuir ou mourir ici !
- Je préfères mourir ici, dit elle avec un ton de défi.
Il se leva et lança avec une voix colérique :
- Mais tu es folle ?!? On ne peut rester ici ! Je t’ai dit qu’ils nous attraperaient ! Et qui sait ce que nous feras subir le Roi ….
- Je t’ai promis le trône, dit ‘elle avec une voix calme .Et ne confonds pas folie et courage .Je dois récupérer mon épée, sinon je préférerais mourir ….
- Tu ne pourrais pas attendre ? la supplie t’il.
Elle fit non de la tête.
- De toute façon ils ne nous veulent pas de mal.
- Hein ?
- Réfléchi, ils ont débarquer la nuit .Le tavernier les as sûrement contacter avant, et ils ne sont pas venus tout de suite .Ils voulaient juste nous capturer, pas nous tuer.
- Bon raisonnement, dit il, un peu songeur .Mais a quoi ça nous avance de savoir ça ?
- T’as pas de plomb dans la cervelle ou quoi ? Et bien par exemple, on pourrait se rendre, comme ça on s’introduirait dans le château et on récupérerait mon épée et par la même occasion on tuera ton dictateur et tout rentrerait dans l’ordre !
- Et tu crois que se sera aussi simple ? Tu débarques comme ça et tu tueras le Roi ? Dit il avec un ton narquois.
- Humm … Oui je crois que se sera aussi simple.



Le soleil se levait et en quelques minutes la nuit fut chassée du ciel.
Ennord sauta de la maison, et après une chute de 15 mètres, ouvrit ses ailes pour atterrir en douceur sur le sol. Petrion la regarda, hésitant. Il n’avait pas l’air très emballé ni par l’idée de sauter, ni par le plan risqué d’Ennord.
Ennord leva les yeux vers lui et hurla :
- Allez saute, je te rattraperai !
Petrion soupira et prit son courage à deux mains et il sauta dans le vide.
Il tomba pendant quelques secondes puis Ennord le rattrapa aussi facilement qu’il eut été une poupée de chiffon.
Elle le posa sans ménagement à terre et lui demanda, après avoir pris connaissance des différents chemins :
- Alors, par où pouvons nous aller au Palais ?
Il désigna une sombre ruelle, d’allure inquiétante, d’où s’échappait des cris sinistres de corbeaux.
- Quoi t’es sérieux ? , s’exclama t’elle.
- C’est le chemin le plus court en tout cas .Mais peu de gens prennent la peine de le prendre ….ils préfèrent la rue principale.
- Tu m’étonnes.
- Quoi, ricana t’il, la grande méchante démone a peur du noir ?
Elle ne fit pas attention à sa remarque et elle se dirigea vers la ruelle et examina le sol.
Apparemment, personne n’y avait été depuis longtemps .Au moins elle était sûre qu’on ne leur tendrai pas une embuscade .Et elle était sûre que si les gardes passaient par la route principale, elle et Petrion seraient depuis longtemps hors de leur portée .Mais au fond se n’était pas ce qu’elle voulait …
- Viens la voie est libre, dit elle à l’insu de Petrion.
- Bien sûr qu’elle est libre, marmonna t’il.
Puis sur ce, ils s’engouffrèrent dans la rue .Leurs pas résonnaient bizarrement sur le sol dallée, et à chaque pas franchi, un petit nuage de poussière se détachait du sol.
* Pas de doute, personne n’es venu ici depuis longtemps, songea Ennord *.
Ils ne marchèrent pas longtemps mais on aurait dit que le temps s’était arrêté et ils eurent ainsi l’impression d’avoir marcher pendant une demi-heure au lieu de 5 minutes.
Enfin ils débouchèrent sur une place ensoleillée, se qui les aveugla un moment.
Et une fois que leurs yeux furent habitués à la clarté du jour, ils constatèrent qu’ils n’étaient pas les seuls sur la place.
Une dizaine de grades les entouraient et pointaient leurs armes acérées devant eus.
* Mais comment on t’ils pus nous retrouver ? S’interrogea t’elle .Comment ont ‘ils fait pour aller là si vite ? Si ils étaient à dos d’oiseaux on les auraient vus …*
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MessageSujet: Re: La cité des oiseaux   La cité des oiseaux EmptySam 28 Jan - 9:45

Ennord savait que son plan pouvait marcher, mais là c’était plutôt mal parti.
Les gardes les entouraient, ne leur laissant aucune chance de s’enfuir.
Ennord songea à refaire demi-tour mais elle savait que se serait inutile. Elle savait à présent pourquoi les gardes les avaient aussi facilement rattrapés ; ils empestaient la magie.
Un magicien les suivait à la trace, elle et Petrion .Ennord savaient l’étendue de son pouvoir, étant donné qu’il avait réussi à arrêter le temps lorsqu’ils étaient dans la rue, c’était la raison pour laquelle ils avaient eu l’impression que le temps passait plus lentement.
Elle essayai de réfléchir le plus vite possible .Ils ne pouvaient pas faire demi-tour, et s’envoler serait trop risqué, vu qu’il y avait des archers dans l’assistance.
Mais elle s’inquiétait surtout pour Petrion : les gardes voulaient Ennord vivant, mais lui ?
L’abattrait t’il pour la forcer à les suivrent ?
Ennord secoua la tête pour oublier ces sombres pensées : elle devait se concentrer, c’était une question de survie.
Elle dégaina son épée sous le regard étonné des gardes .La seule issue était devant .Il fallait combattre.
Elle se tourna vers Petrion et lui lança :
- Reste hors de portée des gardes.
Pour une fois il ne protesta pas et fit un pas en arrière.
Un garde s’avança vers eux. Ennord leva son épée pour clairement signaler ses intentions.
Le garde eut l’air nullement impressionné et il lui déclara :
- Rends toi Démone, tu ne fais pas le poids contre nous.
- Alors tu connais mal les démons, lui cracha t’elle.
- Si tu refuses de nous suivre, dit il sans se soucier de l’interruption, nous tuerons ton ami.
Elle avait vu juste : des lâches, qui se servent des amis comme boucliers.
Le garde fit une pause, visiblement satisfait de son monologue.
Il voulut continuer son discours quand soudain, dégoûtée par le garde, Ennord s’élança vers lui .elle brandit son épée et sans qu’il eut le tant de demander de l’aide, elle lui trancha sauvagement la tête.
Elle enchaîna ensuite avec un autre garde, le plus proche, en lui lacérant le ventre .Les autres gardes réagirent immédiatement .Ils tirèrent leurs épées, les archers bandèrent leurs arcs.
Si ils ne voulaient pas tuer Ennord, au moins ils pouvaient la blesser.
Ces gardes paraissaient plus entraînés et faisaient preuve de plus de sang froid.
L’un d’entre eux dégaina son épée et fonça sur elle .Elle se baissa pour l’esquiver et lança son épée sur ses jambes .Il para le coup.
Elle se redressa et visa la tête .La lame du garde s’interposa et les épées claquèrent.
Elle pivota et visa un autre garde, essayant l’effet de surprise .L’épée atteignis le ventre et un flot de sang rouge s’en échappant.
* Plus que 7 …, pensa t’elle *.
Mais elle savait que la partie n’était pas encore gagnée.
A moins de se tromper, il s’agissait d’une de la meilleure patrouille de gardes de la ville.
Elle s’apprêtait à retourner combattre lorsque une douleur à l’épaule droite la fit chanceler.
Elle remarqua alors la flèche plantée dans son épaule.
Elle leva la tête vers les gardes ; l’un d’entre eux baissait son arc.
Elle l’arracha violemment et la lança sur un garde, qui se la prit dans la tête et s’écroula mort.
Mais les autres ne s’avouèrent pas vaincus et ils se précipitèrent sur elle, avec un cri enragé.
Elle para du mieux qu’elle pu les coups, mais elle sentais la fatigue monter et sa blessure n’arrangeait rien.
Soudain, lors d’un coup contre l’adversaire, la lame de l’épée empruntée se brisa en mille morceaux .Ennord sentit monter le désespoir ; elle n’avait plus que ses griffes.
De plus que sa blessure à l’épaule l’empêcha d’utiliser la main droite.
Elle lança un regard vers Petrion .Il était hors de portée et avait l’air de se porter plutôt bien.
* Au moins une bonne nouvelle … pensa t’elle.*
Elle bondit sur ses adversaires, toutes griffes dehors.
Elle percuta un garde et dans son élan, lui transperça la poitrine .Elle se baissa, esquiva un coup d’épée et ouvrit ses ailes, se qui fit tomber trois gardes .L’un d’eux ne se releva pas.
Elle se servit de sa queue pour balayer les gardes, mais ils virent le coup venir et sautèrent.
Furieuse, elle se mit à donner des coups de griffes désordonner dans tous les sens.
Ils les esquivèrent sans trop de difficulté .Un garde se baissa, et sans qu’Ennord pu esquiver, il planta sa lame dans sa jambe.
Elle tomba à terre.
Elle ne pouvait plus se lever .Un garde en profita et lança une flèche dans son autre bras.
*Alors là je suis vraiment foutue, pensa t’elle *.
Il ne lui restait que ses ailes et sa queue pour se défendre .De bien maigres armes contre des épées et des flèches.
Mais contre toute attente, un garde, probablement le chef rentra son épée .Les trois autres survivants l’imitèrent.
Il se dirigea vers elle et déclara :
- Rends toi .Ca ne sers à rien de continuer le combat, tu ne peut pas gagner .Nous avons l’ordre de te ramener vivante à notre chef, nous te voulons aucun mal.
- Et les flèches que j’ai dans mes bras c’est quoi ? Cracha t’elle.
- Nous devions nous défendre si nécessaire, dit il comme si c’était la chose la plus logique du monde.
Ennord voulut lui assener un coup d’aile mais elle se résigna ; à quoi bon, de toute façon les l’amèneraient au plais et c’était ça le plus important.
- Où vit votre chef ? dit elle juste pour s’en assurer.
- Dans le palais.
- Alors je veux bien vous suivre.
Elle préféra dire ça que de dire les douloureux mots « je me rends ».
Elle fit un signe de tête à Petrion qui sortit.
Il s’approcha d’elle et l’aida à se lever.
Le garde intervint :
- Je dois d’abord te menotter …
- Vous pensez vraiment que je peut m’enfuir avec une seule jambe valide ? dit elle sèchement.
- Tu as des ailes .Tu pourrai très bien t’enfuir par la voie des airs.
Elle soupira ; pourquoi les humains sont ils aussi méfiants ?
- J’ai promis de vous suivre, cela ne vous suffit pas ?
Le chef n’insista pas et d’un geste de la main, il ordonna aux 4 gardes de prendre les cadavres.
Ennord réussit à peu prés à se stabiliser sur une jambe, grâce à ses ailes.
Les gardes, une fois charger des cadavres, se mirent en route, suivis par Ennord et Petrion.



Ils marchèrent en silence, pendant plusieurs minutes.
Ennord était encerclée de 2 gardes, qui lui tendaient 2 épées sous la gorge .Simple mesure de sécurité, d’après le chef.
Mais Ennord pensa que c’était un peu trop excessif tout de même.
Petrion, lui, n’était gardé que par un soldat.
Le soldat en question avait l’air de se contrefiche de le surveiller.
Si Petrion s’enfuyais, Ennord n’était même sûre que le garde le verrais .Enfin il y aurait toujours le chef ; il lançait des regards perçants de temps à autre en arrière pour les dissuader de penser à une éventuelle fuite.
Il était en tête et dirigeait la troupe à travers les rues de la ville.
Ennord remarqua qu’ils passaient par de petites ruelles désertes, dépourvus d’habitants.
* Sûrement pour ne pas attirer l’attention, songea t’elle.*
Soudain au détour d’une ruelle, le chef leva une main pour signaler qu’ils s’arrêtaient.
Ennord leva la tête et s’aperçu qu’ils s’étaient arrêter devant un gigantesque bâtiment.
Elle fus étonner de ne pas l’avoir vu avant.
Il était imposant et avait une magnifique façade, où était inscrite en lettres d’or:
« La volière ».Il s’échappait de temps à autre de l’intérieur des cris d’oiseaux.
A coté, une immense tour aux murs éclatants .On ne pouvait y accéder que de l’intérieur.
Des soldats rentraient et sortaient régulièrement du bâtiment, parfois accompagné d’un oiseau immense.
Le chef se retourna vers ses prisonniers et leur dit :
- Nous n’en avons pas pour très longtemps .Je vous laisse ici avec un garde .N’essayer pas de vous enfuir, on vous rattraperais de toute façon.
Il désigna le soldat chargé de la surveillance .Celui si avait l’air pas très rassuré.
Pour l’encourager, Ennord poussa un rugissement.
Le garde devint blême mais rassembla son courage et se plaça à coté d’elle.
Le chef hocha, la tête, satisfait et fit signe à ses gardes.
Et sur ce, ils s’engouffrèrent dans la volière.
Quelques gardes qui passaient par là les saluèrent d’un air solennel.
* Cette patrouille devait être très adulée …. Dommage que j’ai tuer la moitié.*
Ils discutèrent un moment .Les gardes paraissaient impressionnés
Cependant, un fois le chef parti, ils regardèrent Ennord d’un air si narquois et si moqueur, et celle ci se demanda si elle n’allait pas les écorcher.
Mais elle se résigna, ce ne serait pas très malin. Autant rester sagement là.
Elle ignora les gardes qui, se lassèrent de la provoquer et rentrèrent eux aussi à l’intérieur Elle contempla la volière en silence. Mais elle se demandait pourquoi ils étaient là .Elle avait une petite idée mais ….
Elle souffla à Petrion :
- Pourquoi c’es t’on arrêtés ici ?
- On vas prendre des oiseaux de transports .Ils nous conduiront au palais.
- C’est si loin que ç a’exclama t’elle
- Chut vous deux ! Cria le garde, qui essayait d’avoir un peu d’autorité.
Ennord le foudroya d’un regard qui le réduisit au silence et reprit :
- Je croyais qu’on pouvait aller au palais à pied ?
- Ca prends plus de temps, c’est tout, dit il en haussant les épaules .Mais pas énormément. Je pense que le « roi » veut te voire au plus vite.
Ennord remarqua qu’il avait dit le mot roi avec un profond mépris.
Si lui le détestait autant, c’est qu’il était maléfique, mais pourquoi le peuple ne se révoltais pas ?
Elle sortit de sa rêverie et continua :
- Mais pourquoi le roi veut me voir ? Et surtout pourquoi il me veut vivant e ? Ne suis-je pas une menace pour lui ?
- Je me pose les mêmes questions que toi .Mais je pense que la plupart de nos question auront une réponse une fois que nous serons arrivés au palais, dit’ il d’un ton lugubre.

Soudain la porte s’ouvrit et le chef, accompagnés de ses gardes qui les tenaient fermement, sortit avec 4 oiseaux .Ils étaient blancs comme la neige et avaient un immense bec noir .Leurs ailes étaient si grandes qu’elles traînaient par terre. Leurs yeux intelligents détaillèrent Ennord d’un regard froid.
Ils avaient un harnais autour du cou, sûrement pour que le conducteur s’y accroche.
Le chef monta sur le plus beau et le plus docile et demanda au garde qui devait surveiller Ennord et Petrion :
- Alors, tout c’est bien passé ?
- Oui.
Ennord voulut lui rire au nez mais elle se ravisa.
Le chef continua :
- Bien .Chaque garde monte sur un oiseau .Ton ami irait avec l’un d’eux, mais toi …. Dit il en posant les yeux sur Ennord, tu viens avec moi.
Ennord obéit, bien qu’irritée qu’il ne fasse pas confiance à un démon qui tien une promesse .
Les gardes montèrent sur les oiseaux et Petrion se plaça derrière l’un d’eux .Il semblait assez à l’aise sur l’oiseau et Ennord se doutait qu’il avait déjà fait ça avant .
Elle les imita et monta sur l’oiseau .Ses plumes étaient douces et Ennord comprit pourquoi ils n’avait pas de selles .
Le chef dit à Ennord :
- Tu n’auras pas besoin de t’accrocher .Tes ailes pourront t’équilibrer je supposes ?
- En effet dit elle d’un ton glacial .
Il donna un petit cou de talon à l’oiseau .Celui ci ouvrit ses ailes et dans un fracas assourdissant il s’éleva du sol .Ses ailes battait vite et faisait un vent d’enfer et en un rien de temps ils furent dans le ciel .L’oiseau se stabilisa et ils attendirent les autres.
Un fois que les gardes eurent aussi quitter la terre , les oiseaux changèrent de cap et s’envolèrent vers le palais .
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MessageSujet: Re: La cité des oiseaux   La cité des oiseaux EmptySam 28 Jan - 9:45

Quand les gardes arrivérent en vue du palais ils virent un carnage impossible à décrire...Sur la place d'atterissage des oiseaux Un petit homme venait de disparaitre.

En effet Leon s'était téléporté au hasard et s'était fait attaquer par les habitants de la ville et s'était...défendu.
Il s'était enervé et avait gelé les archer ces derniers sentant leurs veines se geler doucement puis avait tué tout le monde en montant son aura et tua un par un les survivants aidé de groque puis avait laissé le roi et l'avait balancé de la plate forme qui formait la ville.

Tout était en ruine et il n'y avait plus rien alors il était partit

( de la part de léon )
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MessageSujet: Re: La cité des oiseaux   La cité des oiseaux EmptySam 28 Jan - 9:46

Ennord, qui était arrivée ne même temps que les gardes fut étonnée.
Elle sentit les gardes se raidirent et Petrion se glacer d’horreur tandis que les oiseaux se posaient à terre.
Le quasi totalité de la ville était en ruines.
Seules quelques maisons étaient encore debout .Les autres étaient des débris .Des morceaux de pierres et de bois.
Des survivants erraient dans les rues, déboussolés et parfois hurlaient des paroles incompréhensibles .La plupart pleuraient, les autres marchaient sans
Des cadavres jonchaient le sol et de grosses falques de sang tachaient les rues autrefois propres et nettes de la ville.
Un étrange tableau de désolation.
Ils descendirent en silence des oiseaux .Petrion et les gardes paraissaient anéantis.
* Au moins on ne pourras pas m’accuser ….j’étais avec eux ….pensa t’elle *
Le chef secoua la tête, pour se remettre les idées en place.
Il ne pouvait croire qu’une chose pareille puisse arriver.
Ennord se sentit triste pour lui.
Le chef se dirigea vers un des survivants qui sanglotait à terre.
Ses vêtements étaient tachés de sang et de cendres. Il pleurait sur le cadavre d’une femme, qui devait être son épouse.
Ennord se surprit à ressentir de la pitié.
Le chef s’agenouilla et demanda d’une voix compatissante :
- Que c’est t’il passer ici ?
L’homme leva les yeux et réprima un sanglot.
- Allons parle, continua le chef .Dis nous se qui c’est passé.
Des survivants paressèrent alors remarquer la présence des gardes .Ils se dirigeaient vers eux .Ils ne semblaient pas remarquer la présence d’Ennord, qui était un peu gênée.
L’homme se leva et murmura :
- C’était horrible ….si horrible ….
Il renifla et continua :
- Des gardes avaient trouvés un homme suspect à l’entrée de la ville .Il voulait rentrer mais les gardes refusèrent .L’homme les as menacer et les gardes ont voulu l’arrêter …
Pendant qu’il faisait son récit, Ennord fut attiré par quelque chose.
Une sorte d’écho, d’appel, comme si quelqu’un lui disait d’aller quelque par.
Elle décida de lui faire confiance.
* De toute façon j’ai rien à craindre .La ville est en ruines.*
L’écho lui murmura de regarder à l’intérieur d’une rue .Elle se dirigea vers une ruelle d’où venait l’appel.
* Un homme seul ne peut détruire une si grande ville, surtout si elle est bien gardée, dit elle en explorant la rue .Même moi j’aurais eut du mal.*
Soudain elle aperçu des statues de glace .Elle eut un immense frisson.
* Non … C’est impossible …*
Elle se dirigea en courant vers elles.
Elle vit que se n’étaient pas des statues mais des gardes, emprisonnées par la glace, figés pour l’éternité.
Maintenant elle en était sûre.
* De la magie …pensa t’elle .En plus de la magie d’une pierre …Un magicien est venu ici.*
Elle fixa le sol et vit des empreintes .Elle s’agenouilla et ferma les yeux.
Quand elle les rouvrit elle jura qu’elle n’oublierait jamais qui avait fait ça.
Un halfing .Un halfing qui avait la pierre de la glace.
Elle sentit soudain une bouffée de colère .Qui pouvait oser faire un tel usage d’une pierre ?
Qui pouvait tuer sans scrupule autant de gens, même si c’était des hommes ?
Même son peuple n’était pas aussi cruel, il ne tuait pas sans raison.
* Je les vengerais .Je le jure. Sur mon honneur et ma vie. *
Elle sortit de la rue d’un pas rageur et se dirigea vers le chef, voulant lui faire par de ses découvertes.
L’homme avait fini son récit et avait recommencer à sangloter et la foule s’était dispersée, retournant à son malheur.
Les gardes ne bougeaient pas, trop bouleverser.
Seul le chef et Petrion s’activaient, dans les survivants.
Elle décida de parler d’abord à Petrion.
Elle s’approcha de lui et lui dit :
- Alors, qu’avez-vous trouvé ?
- Apparemment le roi a été épargné .Nous essayons de savoir où il est mais ses gens sont trop bouleverser….
* Toi aussi ,pensa t’elle *
Elle s’apprêta à dire se qu’elle avait vu lorsque soudain un immense cri déchira le ciel.
Tous levèrent les yeux vers le ciel.
Une chaleur étouffante se fit sentir .Les survivants qui s'étaient cachés s'effondrèrent à terre, évanouis.
Le ciel se colora de rouge sang et le cri redoubla d’intensité.
Les gardes s’effondrèrent, ainsi que Petrion .Ennord sentit une étrange fatigue prends le contrôle d’elle. Elle essaya de lutter contre la somnolence
* Encore de la magie …Cela ne finira donc jamais ? *
Pourtant elle avait la certitude que le halfing n’y était pour rien.
Des rayons lumineux descendirent du ciel et les nuages se teintèrent de orange ; et le sommeil devint plus dur à repousser.
Le sol s’illumina d’une teinte argentée.
Elle s’accrocha à une poutre mais elle chancela.
Le sort avait prit possession de ses muscles .Elle ne pouvait plus bouger .Elle essaya de résister mentalement, en vain et elle sombra dans un sommeil profond.


Ennord se réveilla, complètement sonnée .Ses muscles étaient endoloris et elle avait un mal de tête incroyable.
Elle se rendit soudain compte quelle était dans un lit .Tiède et confortable.
De grandes et somptueuses couvertures étaient rabattus sur elle.
Elle se redressa sur le lit et se frotta la tête.
Elle résonnait moins et ses idées se remettaient lentement en place.
Elle se souvient alors de tout se qui s’était passer.
* Où suis-je ? Se demanda t’elle, encore un peu sonnée.*
Elle leva la tête et vit qu’elle était dans une chambre.
Elle était petite mais chauffée par un grand feu de bois qui brûlait lentement dans une cheminée richement décorée.
Il y avait quelques fenêtres pour éclairer la pièce et 2 ,3 tableaux et quelques bibelots.
Une immense armoire faisait face à Ennord ; elle devait être en bois massif et était richement sculptée. Un immense tapis pourpre trônait au pied du lit.
Quand elle défit ses couvertures pour se lever, et elle remarqua qu’elle avait encore ses affaires sur elle .Mais ses effets personnels étaient sur une petite table dorée à gauche du lit.
Elle remarqua que ses blessures avaient été soignées et bandées et paraissaient propres.
* Au moins celui qui vit ici est bienveillant …et fortuné.*
Elle se leva et examina la pièce en silence.
Apparemment celui qui l’avait accueillie lui voulait du bien, il avait installée la pièce de manière à ce qui ne lui manque rien. Mais elle préférait rester prudente.
Peut être que son ôte voulait la tuer d’une minière à se que l’on croie à un accident …
Mais elle ne trouva aucun objet meurtrier et elle dû se rendre à l’évidence que personne ne voulait la supprimer.
Ses yeux s’attardèrent un immense tableau, représentant un immense et magnifique oiseau doré au dessus d’un palais.
Elle regarda la peintures d’un air distrait en se demanda si elle était loin de la ville en ruines, et où était Petrion en ce moment.
Elle examina la pièce pour y trouver des indices .Elle ouvrit en grand l’armoire et y trouva une multitude de robes somptueuse ,toutes faites en plumes de couleurs incroyable …
Elle eut un horrible pressentiment .Elle préféras ne pas regarder à la fenêtre de peur de voir se qu’il s’y trouvait.
Mais lorsqu’elle vit à plusieurs endroits de la chambre l’emblème de la Cité des Oiseaux ,une sorte d’oiseau en feu ,le doute ne fut plus permis : il fallait qu’elle sache .
Elle se dirigea, intriguée, vers une des fenêtres et ce qu’elle vit l’étonna encore plus.
* C’est pas possible ….je rêve.*
La ville avait été reconstruite .Dans sa totalité .On aurait dit qu’il n’y avais jamais eu de massacre.
Des gens se promenaient dans la rue, tranquillement.
Des marchands vendaient leurs articles dans les rues, des promeneurs déambulaient dans les rues en regardant les étages d’un air distrait.
On aurait dit que rien ne c’était passé .Que Ennord avait juste rêver.
Elle s’éloigna de la fenêtre perplexe.
Avait t’elle rêver ? Ou bien se qu’elle vivait était un rêve ? Si non comment la ville avait pus être reconstruite ? Il aurait fallu qu’elle dorme pendant des dizaines d’années !
* Ou bien c’était la magie .Quelqu’un a reconstruit la ville, c’est forcement quelqu’un qui vivait là.*
Elle se rappela de Petrion ; il lui avait dit que le roi était vivant.
* Pourtant cela m’étonnerait que se soit lui .Cela ne cadre pas du tout avec son image, si celle de Petrion s’avère exacte.*
Pendant qu’elle réfléchissais, quelqu’un frappa à la porte .Elle marmonna « entrer » et Petrion débarqua dans la pièce.
Elle se retourna et s’exclama en voyant le visage de son ami :
- Toi, ici ?
- Je t’ai manqué ? dit il d’un ton moqueur.
- Pas le moins du monde.
Il ne répondit pas à la provocation et prit une chaise à coté de lui et s’installa.
Il avait l’air grave te Ennord s’assit sur un deuxième chaise.
- Je suppose que tu as vu que nous sommes toujours dans la Cité des oiseaux.
- Oui. Mais où sommes nous en se moment ?
Il eut un petit rire amer :
- Eh bien comme tu le voulais ; dans le palais.
- Dans le palais ! s’exclama t’elle de surprise.
Il confirma d’un signe de tête.
- Je comprends mieux tout ce luxe, dit elle remit de sa surprise. Mais que c’est il passer ? Pourquoi et comment la ville a été reconstruite ?
- Je me pose les mêmes questions que toi .En tout cas, d’après la rumeur, c’est le roi qui a accompli ce miracle.
Il ricana avant de rependre :
- Mais je suis sûr qu’il n’y est pour rien .Il aurait préférer nous laissés mourir. Il ne tenait pas à nous .Il n’aime que le pouvoir.
Ennord écouta, songeuse. Elle reprit après un long silence :
- Quelque chose ne colle pas ; pourquoi sommes nous dans de luxueuses chambres royales, au lieu de croupir dans des cachots ?
Il haussa des épaules:
- Moi je ne suis pas dans une chambre royale .Bon d’accord, elle est très belle mais ce n’est rien comparé à celle ci .Tu avais raison quand tu disais qu’il te voulait, m^me si ça me dit rein qui vaille ….
- En tout cas, il vaut mieux rester vigilant .Même toi.
Soudain quelqu’un frappa à la porte .Ennord n’eut même pas à dire « entrer » qu’un garde pénétra dans la pièce .Il les salua et continua :
- Veiller me suivre mademoiselle, le roi veut vous voir.
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MessageSujet: Re: La cité des oiseaux   La cité des oiseaux EmptySam 28 Jan - 9:50

Ennord mit quelques secondes à comprendre se que disait le garde.
Et quand elle réalisa, elle sentit un frisson d’excitation parcourir son dos : elle allait enfin savoir la vérité.
Elle se leva lentement et lança au garde en essayant de cacher ses sentiments :
- Très bien, je vous suis.
Elle sentit que Petrion se raidir .Il était aussi avide de réponses qu’elle, mais il se garda bien de prononcer de quelconques paroles.
Il se contenta de hocher la tête en signe d’encouragements.
Elle se dirigea vers le garde et la sortie.
Elle s’apprêta à sortir ; lorsque le garde afficha un sourire narquois et lui barra la route avec sa lance.
- Le roi veut que vous portiez une tenue plus appropriée.
Elle s’immobilisa et le regarda un instant, ahurie.
Il eut un nouveau sourire et désigna ses habits d’un air dégoûté :
- Le roi ne veut pas recevoir quelqu’un avec de pareilles loques …
Elle fronça des sourcils et regarda ses vêtements ; ils étaient en lambeaux et avaient soufferts de son voyage dans la cité.
Elle ne comprenait pas ce que ses vêtements avaient de mal, surtout que c’était sa grand-mère qui les avait cousus. Du moment qu’elle avait quelque chose sur le dos, pourquoi mettre des habits particuliers ?
Elle lui dit, toute patience envolée :
- Que dois mettre alors, si cela ne convient pas au roi ?
Elle avait pratiquement craché les 2 derniers mots.
Il n’y fit pas attention et lui montra l’armoire du doigt :
- Le roi dit qu’il y a tout ce qu’il faut à l’intérieur.
Elle aurait voulu lui arracher les yeux.
Elle l’avait vu tout a l’heure, ce n’était que des robes à froufrous et dentelles pour les nobles fortunées. Des robes inutiles dans un combat. Elle avait l’intuition que le roi le faisait exprès.
Ou bien il avait peur d’elle et il souhaitait qu’elle ne puisse bien combattre, soit il voulait tout simplement la ridiculiser.
Elle avait le sentiment que la deuxième était plus probable.
Elle souhaitait de tout son cœur étrangler le garde ,rien que pour montrer au roi se qu’elle pendait de sa tenue, mais elle savait se que risquait Petrion si elle faisait un truc aussi inconsidéré et elle connaissait l’ampleur de cet entretient. Elle souhaitait tellement la vérité .
Le garde la pressa avec mauvaise humeur .elle se résigna et après une profonde respiration elle ouvrit l’armoire.
Une multitude de robes vivement colorées déferla sur elle.
Elle cru qu’elle allait devenir folle en voyant les robes : c’était encore plus pire qu’elle ne l’avait imaginer.
Du rose, du orange, du jaune, que des couleurs éclatantes qui la dégoûtaient plus qu’autre chose.
* Jamais je ne pourrai porter un truc pareil, se lamenta t’elle en déroulant les robes une à une.*
Pendant ce temps ; Petrion avait essayé d’engager la conversation avec le garde, mais il semblait que celui-ci ne puisse s’exprimer qu’en grognements.
Ennord déplia les robes, chacune leur tour, sans ne trouver une qui puisse l’aider dans un combat ou qui puisses tout simplement répondre à ses critères vestimentaires.
Elle désespérait à force que le placard se vide.
Soudain, elle aperçu au milieu de toutes les autres, cachées par les couleurs éclatantes, une robe noire.
Elle la saisit et supposa que c’était sans doute la robe la plus adaptée pour elle.
La robe en question était simple, mais longue, ce qui serait gênant dans un combat.
Elle referma l’armoire et se tourna vers le garde :
- Si ça ne vous ennuie pas, j’aimerais que vous dégagiez.
- Je ferais mieux de vous surveiller.
Elle soupira et s’avança vers lui.
- Vous ne voulez par partir, ne serais par galanterie ?
Il ricana :
- Etre galant avec un démon ?
Excédée, elle le fit dégager par un violent coup d’aile sui le propulsa hors de la pièce ; et ferma la porte.
Petrion se leva et déclara :
- Vraiment ces gardes, que se qu’ils sont malpolis .Avant ils étaient beaucoup plus respectueux avec les dames.
- Mais il avait raison .Je ne suis pas une dame mais, un démon.
Elle attendit que Petrion s’en aille mais il n’esquissa pas le moindre geste, si se n’était de regarder les tableaux.
* Pff …les garçons, tous les mêmes ….*
Elle dit à Petrion en dépliant la robe :
- Petrion, c’est aussi valable pour toi.
- De quoi ?
- Que tu sortes pour me laisser me changer.
Il rougit et sortit d’un pas maladroit de la pièce, en prenant bien soin de fermer la porte.
Elle enleva ses affaires et enfila la robe.
Elle pensa à glisser un poignard sous sa robe, mais elle se dit que cela ne lui serait pas très utile, étant donné que le roi était un magicien.
Elle se raidit un peu .Rien que de penser de pénétrer dans une pièce remplie de magie et parler à un …magicien lui donnait envie de vomir.
Elle secoua sa tête pour sortir de ses pensées et ouvrit la porte.
Le garde et Petrion l’attendaient sagement et lorsque le garde la vit, il ne put s’empêcher de dire :
- Pas trop tôt …
Elle le foudroya du regard .Il grommela quelque chose et se tourna vers Petrion :
- Vous, le roi a dit que vous deviez retourner dans vos appartements.
Petrion salua Ennord et traversa le couloir, pour disparaître à un croisement.
Le garde lança à Ennord :
- Et maintenant, veiller me suivre.
Il prit un couloir parallèle au leur et Ennord le suivit




Ils traversèrent plusieurs couloirs, richement décorés de tableaux et de fresques.
Leurs pas résonnaient sur le sol en marbre. De grandes fenêtres avec des vitraux multicolores éclairaient le palais .Quelques statues d’oiseaux ou d’humains complétaient la décoration.
La robe d’Ennord la faisait un peu trébucher, mais elle réussissait à se rattraper.
Elle essayait de comprendre se que voulait le roi .Ces intentions n’étaient pas très clairs et Ennord se doutai qu’il préparai quelque chose.
En tout cas il avait besoin d’elle .C’était une certitude .Mais pourquoi ….c’était une autre question.
Ils ne rencontrèrent guère de monde dans les couloirs, mise à part quelques courtisanes qui, à la vue de la démone poussèrent des cris et s’enfuirent.
Parfois ils virent des gardes seuls ou en groupe, parfois accompagnés d’oiseaux géants.
Ils passèrent devant de nombreuses portes, surveillées par d’autres gardes à l’allure peu accueillante. Certaines d’entre elles étaient simplement en bois, d’autre était au contraire richement décoré.
* Dire que derrière l’une d’entre elle, il y a le roi, et la vérité ….s’il dédaigne bien me la dire…*
Ils passèrent devant une immense porte, aux couleurs dorée, gardée par 2 gardes gigantesques aux armes acérées.
Quand ils furent à environ 1 mètre de la porte, Ennord eut comme un vertige.
Elle s’adossa au mur, essoufflée .Elle leva les yeux vers la porte.
* Le roi est derrière cette porte .Elle vibre de magie.*
Elle voulut faire un pas de plus mais elle chancela.
* Jamais je ne pourrais rentrer dans cette pièce si elle est autant chargée de magie.*
Le garde se retourna, remarquant qu’elle c’était arrêté .Il grogna avec mauvaise humeur et pointa sa longue lance sur Ennord :
- Avance.
- Je …peut ….pas ….dit ‘elle à bout de souffle.
- Bien sûre que si que tu peut, s’énerva t’il. Avance !
Elle se força à faire un pas de plus et se releva avec difficulté. Mais à peine eut elle le pied à terre, qu’elle chancela à nouveau.
Elle voulut se relever mais elle avait l’impression de peser des tonnes .Le garde s’approcha d’elle, menaçant .Elle voulut bouger ses ailes pour l’empêcher de s’approcher mais elle n’y parvint pas.
* Il manquait plus que ça …*
Soudain elle eut l’impression d’avaler une bouffée d’air frais .L’air devint moins lourd en magie, comme si celle-ci s’éloignait d’elle.
Elle essaya de se relever et y parvint sans problème .Le garde lui grogna :
- Tu vois que tu faisais la comédie ! Tu m’as perdre assez de temps comme ça, suis moi !
Elle le suivit, encore plus perplexe qu’avant.
La magie était partie .Ou plutôt elle était allée ailleurs.
Elle savait bien que c’était le roi qui avait fait, sinon qui d’autre ?
Mais même si cela paraissait de la gentillesse ou une attention pour elle, Ennord savait bien que cette démonstration ne servait qu’à lui montrer son pouvoir.
Le garde s’arrêta devant la porte et dit à Ennord qui était encore sous le coup de la surprise :
- Rentrez .Le roi vous attends à l’intérieur.
Et il ouvrit la grande porte.
La pièce ressemblais à un bureau, mais en beaucoup plus vaste et confortable .un immense bureau trônait au milieu de la pièce .Il était chargé de parchemins et de manuscrits et d’une dizaine de plumes.
Un grand feu brûlait dans une cheminée ; autour duquel des fauteuils rouges et d’allure confortable avait été placés.
Elle rentra dans la pièce, laissant le garde derrière elle, qui s’empressa de fermer la porte.
Elle se retourna, surprise.
* Même les gardes ont peur du roi .Es t’il vraiment aussi horrible et puissant qu’il n’y parait?*
Elle avança dans la pièce et se mit à l’observer .Elle sentait que la magie de cette pièce avait été dispersée exprès mais qu’au moindre signe d’agressivité , le roi n’hésiterai pas à la faire déferler sur elle .
Elle avait l’impression d’être sous le contrôle du roi .Qu’elle faisait se qu’il voulait depuis le début .Elle fut soudain pris d’un doute horrible et tenta de déplier ses ailes .Elles restèrent bloquées .Elle recommença mais les ailes ne bougèrent pas d’un pouce.
- Mais que … murmura t’elle, horrifiée.
- C’est une simple précaution mademoiselle, dit une voix derrière elle.
Elle se retourna et vit un homme qui verrouillait la porte .Au simple coup d’œil, Ennord comprit que c’était le roi.
Il était grand et assez imposant au niveau de la taille .Il avait des cheveux et une barbe blonds.
Il portait des habits très chics et une longue cape rouge sang. Il émanait de lui une aura maléfique.
N’importe quel humain aurait pus croire que cet homme était bon et sincère, à voir le grand sourire qui émana de sa bouche lorsqu’il croisa le regard de la démone.
Mais Ennord voyait un sourire cruel et cupide, qui voulait à tout prix le démon qu’il avait devant elle.
Le roi la contourna comme si elle n’existait pas et s’assit sur un fauteuil .Il s’empara d’un grand livre aux couleurs dorées et se mit à le lire avec attention.
Ennord fut un peu surprise qu’il se conduise ainsi avec elle .Mais elle ne voulait pas lui montrer ses sentiments alors elle attendit patiemment.
Soudain il se mit à marmonner des formules incompréhensives, toujours en ignorant Ennord, et tournait sa main en décrivant des cercles .Un vent d’air chaud se mit à souffler et disparut aussi rapidement qu’il était venu. L’action fut si rapide qu’elle n’eut pas le temps de dire si c’était ou non de la magie.
Il referma le livre avec un claquement sec et le posa .Il se leva et dit à Ennord :
- Excusez moi pour mon impolitesse mademoiselle .J’avais juste quelques précautions à prendre.
Ennord ne dit rien et le regarda passer devant elle .Il se dirigea vers le feu qui brûlait dans la cheminée et dit d’un air songeur :
- Je suppose que vous vous posez sans doute des questions.
Il se retourna et lui désigna un des fauteuils.
- Je vous en prie, asseyez vous.
Elle le regarda dans les yeux et cru y déceler une lueur de cruauté dans ses yeux .Elle savait pertinemment que toute cette gentillesse était pour endormir sa méfiance.
Mais elle s’assit tout de même sur le fauteuil.
* C’est plutôt à moi d’endormir sa méfiance .S’il me sous–estime j’aurai peut être une chance de m’en sortir *.
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MessageSujet: Re: La cité des oiseaux   La cité des oiseaux EmptySam 11 Fév - 4:14

Le roi s’assit sur un des fauteuils et croisa ses mains.
Il observait Ennord avec une curiosité et une convoitise non dissimulée.
Elle n’aimait pas trop son regard. Ce regard était froid et calculateur .un regard capable de tuer de sang-froid.
Ennord préférais attendre qu’il dise quelque chose .Elle ne voulait surtout pas risquer de dire une bêtise.
Quand le roi prit la parole, plusieurs minutes de silence avaient passées.
- Ainsi donc vous êtes une démone .Vous devez venir de loin .J’ai entendu dire par un ami scientifique qu’il fallait traverser bien des contrées pour arriver dans votre pays. Mais que faites vous si loin de chez vous, dans cette ville ?
- Je voyage, dite elle sur le ton de la conversation .Je voulais traverser ces montagnes et je suis tomber sur cette ville.
- Ah je vois, murmura t’il .Mais je suppose que vous vous poser des questions quand à votre présence ici ?
- En effet.
- Eh bien je vous écoute mademoiselle .Quelles sont vos questions ?
Ennord fut un peu surprise qu’il l’écoute aussi facilement. Elle qui le voyait plus comme Petrion l’avait décrit.
* Peut être ne le connaissais t’il pas assez ? Il a du se forger un mauvais jugement.*
Au début, en rentrant dans la pièce et en croisant son regard, elle avait eu des doutes .Mais ce roi paraissait, du moins en ce moment, plutôt compréhensif.
* Mais je ne dois pas relâcher mon attention, songea t-elle .Peut être est-il bon comédien …*
Elle demanda :
- J’aimerais juste savoir comment va mon ami Petrion.
- Il va bien il me semble.
Ennord cru décerner une lueur de mépris dans ces yeux.
- Pourriez vous le relâcher ?
Le roi soupira :
- Je crains que cela soit impossible .Ce jeune homme, Petrion comme vous dites, est un dangereux rebelle .Vous avez eu de la chance qu’il ne vous ait pas attaqué.
- Mais je ….
- Estimez vous heureuse de ne pas être impliquée dans sa mystérieuse fuite de prison, lança ‘t-il d’un ton cassant.
Ennord sentit que le roi était irrité par le fait qu’il ait réussi par s’échapper. Il était vrai que Petrion pouvait le déranger pendant son règne, vu que c’est le successeur légitime du roi. Mais de là à dire qu’il est dangereux ….
Ennord décida de ne pas reparler de Petrion ou du moins évitez d’abordez ce sujet.
- Puis je savoir ce qui s’est passé lorsque la ville a été détruite ? Es ce vous qui l’avez reconstruite ?
- Et bien c’est simple .Un sorcier est venu et a attaqué la ville .On n’a pas réussi à le tuer et il est parti après avoir détruit la cité .Je suppose que vous connaissez la suite ; tous le monde s’est endormis et la ville miraculeusement reconstruite. Les gardes se sont réveillés en premier et vous on amenés au palais pendant que vous dormiez.
Il fit une pause .Ennord se fichait de tout cela, elle le savait déjà.
- Mais es ce vous qui l’avez reconstruite ? Insista t’elle .Je veux dire la ville.
- Non. C’est un autre magicien.
- Un autre magicien ? demanda t’elle surprise .Comment cela peut il être possible ?
* Il y avait pas assez d’ennui avec un magicien, non, il a fallut qu’il en ailles 2 …. Pensa t’elle. *
- Oui .Mais il est dangereux, il souhaite me tuer pour prendre le pouvoir. C’est vraiment un magicien très puissant et il est impitoyable. Mais j’ai retrouvé sa trace et après une lutte acharnée, je l’ai enfermé dans ce palais grâce à de puissants sortilèges .Hélas je ne réussirais pas à le retenir longtemps.
Il se retourna vers elle et la regarda avec un immense sourire.
- Et vous m’aiderez à le tuer mademoiselle.
Elle s’était attendue à cette réponse .Sinon pourquoi la garder ? Un démon n’est utile que pour le combat .Ennord fut un peu surprise de penser ça mais elle savait que c’était la vérité.
Bizarrement elle se sentait u peu révolté contre ça.
- Et pourquoi vous aiderai-je ? répondit ‘elle finalement .Je ne vois aucun profit pour moi.
- Hum… oui c’est vrai. Mais admettons que je vous promette qu’il n’arrive rien de …. Disons fâcheux à votre ami, vous accepteriez ? Je ne vous promets rien sinon ….
Ennord se sentit un peu pâlir.
Elle voyait enfin le vrai visage de ce roi .Depuis le début il avait tout préparé.
* Au moins je sais pourquoi je suis là .Il voulait me garder en vie pour que je l’aide à tuer son rival .Je n’ai pas le choix, il faut que j’accepte sinon il tuera Petrion …Nous verrons ensuite le moyen de se débarrasser de lui.*
- Mais …vous oubliez un détail .Comment pourrai je approcher un magicien ? Rien que de sentir de la magie à quelques mètres je m’évanouie.
Contre toute attente le roi éclata de rire.
Ennord fut légèrement déroutée mais elle fit en sorte de ne pas laisser paraître sa perplexité et lui demanda sèchement :
- Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle …
Le roi s’arrêta de rire et lui dit :
- Je ne vous ai jamais dit que ce serait vous qui tueriez le magicien …
- Mais vous venez de dire …
- J’ai dit que j’avais besoin de vous, pas que vous tueriez le magicien.
Ennord se sentit frissonner .Tout ça ne valait rien qui vailles …
- C'est-à-dire ? Continua t’elle.
Il sourit et se retourna vers la fenêtre, regardant à travers la ville.
- Je croyais que les démons connaissaient leurs légendes .Mais je crois que je les ais surestimés …Enfin ce n’est pas là la question.
Ennord se sentit un peu piquée au vif mais elle s’efforça de ne rien faire ; elle savait pertinemment qu’il disait ça pour la provoquer … Mais elle ne comprenais pas ce qu’il voulait dire à propos des légendes .Elle réfléchit un instant mais ne trouva aucune légende pouvant tuer un magicien . Pourtant elle aurait bien aimé ...
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MessageSujet: Re: La cité des oiseaux   La cité des oiseaux EmptyLun 20 Fév - 5:37

Ils restèrent un moment à se défier silencieusement du regard.
Ennord essayait de toutes ses forces de trouver un moyen de se sortir de ce pétrin, mais à première vue, c’était impossible
* Pourtant il doit bien y’avoir un moyen …Il y a toujours une solution …*
Mais elle essayait aussi de comprendre les paroles du roi .Elle était sûre que ce serait d’une importance capitale pour la suite .Mais elle ne trouvait pas .De toute façon elle n’avait jamais été très douée pour retenir les légendes locales ….
Le roi du lire sur son visage sa perplexité car il enchaîna :
- Cela ne m’étonne pas de toute façon .A moins que tu ne le fasses exprès ….
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, lui lança t’elle.
Il se retourna vers elle et dit avec un sourire :
- Votre sang. Enfin plutôt le sang de votre mort .Selon une ancienne légende, quiconque tuera un démon et boira le sang qui vient de couler deviendra invincible.
Ennord resta interdite devant ces déclarations.
Elle crus qu’il plaisantait, mais en voyant son air sérieux et nettement satisfait, elle compris qu’il ne rigolait pas.
Elle comprenait alors pourquoi il voulait tellement la laisser en vie, malgré le fait qu’elle était un danger pour lui.
Mais ce qu’elle ne comprenait pas, c’est que cette légende n’avait pas été utilisée au profit des démons. En effet, si un seul démon avait été invincible pendant la guerre ….ils auraient gagné. Même si les démons ne s’attache pas énormément aux légendes, ils auraient essayé dans le désespoir. N’importe qui ce serait sacrifié pour la victoire. Mais personne ne l’a fait.
* Alors cette légende n’existe pas .Ou alors elle est humaine ….C’est bien leur style de croire n’importe quoi ….*
Soudain quelque chose la frappa, quelque chose qu’elle n’avait pas remarqué .Elle ricana et dit au roi :
- Désolée mais cette légende ne peut exister ….en tout cas elle n’est pas véridique.
- Ah bon ? Rigola t’il .Je ne vois pas pourquoi.
- Pour la simple et bonne raison que notre sang est acide .Une seule goutte dans votre corps pourrait vous tuer.
Elle crut voir une lueur de surprise dans les yeux du roi et pensa avoir enfin marquer un point
Mais elle n’eut pas le temps ni de se réjouir ni de réfléchir pour la suite des événements car la lueur disparut et il sembla encore plus satisfait qu’il ne l’était il y a à peine une minute.
- Tu as failli m’avoir, tu sais .Mais je ne suis pas bête, je vois bien que tu mens .Tu essaye juste de sauver ta peau.
- Il ne tiens qu’a vous de me croire .Sinon tant pis, de toute façon vous valez bien de mourir, vu ce que vous faites subir à la population ….
Elle avait dit cela d’une manière étrangement calme mais en vérité elle était très secouée.
Il ne faisait plus aucun doute que le roi allait réellement la tuée …
Mais bizarrement elle se sentait juste déçue, déçue de finir ainsi.
Le roi se dirigea vers la porte et déclara d’une voix un peu solennelle :
- Et bien je crois que notre entrevue est terminée .J’espère que mes réponses auront éclairer vos questions .Et que votre proche futur vous est un peu plus clair.
Elle sortit de ses pensées et se leva lentement .Elle le regarda bizarrement.
- Vous me laissez partir …. Comme ça ?
- Bien sûr, sourit ‘il.
- Et si l’idée me viens de m’enfuir de ce palais ? dit ‘elle, en savant pertinemment qu’il mijotais quelque chose.
- Ne faites pas la bête .Vous savez très bien que la robe que vous avez sur le dos vous empêche de voler.
Elle l’avait déjà deviner, mais elle savait qu’il avait mis d’autre choses en œuvre pour l’empêcher de partir .Ne pas voler n’était pas un problème, les démons de son clan n’étaient pas mauvais à la course.
- Et c’est tout ? reprit ‘elle .Vous comptez m’empêcher de partir comme ça ?
Elle savait que ce qu’elle faisait là était passablement débile, mais c’était le seul moyen de connaître les choses mises en oeuvre contre elle.
- Pas du tout, dit ‘il. Ne m’avez-vous pas vu quand vous êtes rentrez, récitez une formule. Elle vous empêche de quitter ce palais. Et pour précaution, n’oubliez pas que nous avons votre très cher ami en otage.
Il eut un sourire malfaisant et ouvrit la porte.
- Et n’espérez pas pouvoir me tuez, la magie ici est bien trop puissante pour une démone comme vous.
La magie vibra dans l’air, sûrement comme avertissement.
- Des gardes viendront vous cherchez au coucher du soleil. Et considérez ce sacrifice comme une merveilleuse occasion de m’aider.
Ennord ne dit rien, trop bouleversée par ce qu’il lui avait dit. Elle ne voyait pas, à première vue, comment se sortir de ce pétrin phénoménal.
* Dire que je voulais juste traverser cette montagne … et maintenant je me retrouve dans un palais, promise à un sacrifice qui rendra un taré maître du monde ….*
Il lui fit signe de sortir, sûrement lassé de la voir perdue dans ses pensées.
Elle sortit de la pièce et se mit à réfléchir du mieux qu’elle pouvait.
A présent, chaque minute comptait pour lui sauver la vie.
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MessageSujet: Re: La cité des oiseaux   La cité des oiseaux EmptyMar 21 Fév - 2:38

Une fois dehors, les gardes gigantesques qui gardaient la porte dirent à Ennord :
- Bien nous allons vous ramenez à votre suite, mademoiselle.
Elle était beaucoup trop songeuse pour protester et elles les suivirent sans faire d’histoires.
Ennord réfléchi à toutes les possibilités sur le chemin.
* Si j’y vais, je serais tuée ; et rien ne me dit que Petrion seras épargné.
Si je résiste, sois il utiliseras la magie ou se servira de Petrion comme otage. Je pourrais me suicider mais …comment ? Et puis cela ne servirait pas à grand-chose, surtout que j’ai juré de protéger Petrion et de venger mon clan. Non je me tuerais qu’en dernier recours.
Mais je ne vois pas quoi faire. Mais il doit y avoir un moyen ….Il doit y en avoir un …*
Quand elle sortit de ses pensées, elle était devant la porte de sa chambre .Les gardes la firent rentrée et se mirent en sentinelle de part et d’autre de la porte.
Elle voulut ferma la porte mais un garde grogna :
- Non, vous laissez la porte ouverte, on doit vous surveillez, ordre du roi.
- Oui c’est vrai, je risque vraiment de m’enfuir, soupira t’elle.
Et elle claqua la porte, ignorant les vociférations des gardes.
Elle se dirigea vers le lit et s’allongea dessus .Elle se demanda ce que ferait les 9 autres démons à sa place. Elle était sûre qu’ils ne se seraient jamais mis dans un pétrin pareil.
Elle regarda dans la pièce, dans l’espoir d’y trouver l’inspiration. En vain.
Pourtant elle gardait espoir, bien qu’elle savait qu’elle n’avait aucune chance. Ce roi avait tout prévu. Mais elle était convaincue qu’il avait hormis un détail, quelque chose, n’importe quoi.
Elle ferma les yeux et se remémora tout ce que lui avait dit le roi.
Elle se leva et parcoura la pièce de long en large, chacune de ses pensées dirigées contre le roi.
Elle se résigna et s’assit sur le lit, un peu déprimée. Elle aurait voulue avoir la grande concentration de certains démons de son clan .Eux au moins aurait déjà trouvé la solution à cet horrible problème.
Elle se prit la tête entre les mains et se mit à réfléchir ardemment .Elle devait trouver .Sinon elle mourait, Petrion aussi. Et jamais elle ne sauverait son clan. Cette idée la piqua sérieusement au vif.
Plusieurs minutes s’écoulèrent silencieusement, pendant lesquelles seul le bruit de pas des gardes autour de sa chambre et sa respiration emplissait la pièce.
Lorsque soudain Ennord ouvrit les yeux et manqua de pousser une exclamation. Elle pu heureusement se retenir.
Elle avait trouvé. D’accord, son plan n’était pas génial non plus mais, il lui conférait un chance de sauver sa peau, celle de Petrion, et de tuer le roi.
* Sauf que c’est plutôt risqué, pensa t’elle. Si je me rates la dessus, c’est même pas la peine d’essayer de trouver un autre plan.*
Elle se leva du lit et se dirigea vers la porte.
Elle plaqua son oreille, qui en passant était plus développée que celle des hommes, et écouta le bruits des pas des gardes .Elle voulait visualiser où ils étaient, pour pouvoir les assommés en dépliant ses ailes. Mais elle se rappela que ses ailes étaient soi disant figées.
Elle s’éloigna de la porte et tenta de les bouger .Aucun effet.
* Au moins il ne rigolait pas avec ça. *
Elle tenta d’enlever la robe, mais celle ci semblait collée à sa peau.
* Voilà quelque chose d’assez fâcheux …pensa t’elle *
Elle réfléchi et conclu que le seul moyen de les tuer étaient ses mains, vu qu’elle n’avait plus aucune arme .Après elle pourrait les voler aux cadavres.
Mais le problème c’est qu’ils avaient des haches, le point faible d’Ennord, elle avait eu le temps de les apercevoir .Il fallait qu’elle soit prudente.
* Bah …tant pis ! Songea t’elle .Il faut que j’essaye .Soit je mourait libre ou je serait morte ne essayant de l’être. Je me débrouillerais pour la suite.*
Elle prit une profonde inspiration et ouvrit violemment la porte.
Par chance, les gardes ne s’attendaient pas à une attitude aussi suicidaire de sa part et ils restèrent figés 1 seconde .Une seconde fatale .Elle bondit sur le plus grand et lui trancha la gorge. Un flot de sang s’échappa de sa gorge béante et le corps tomba dans un vacarme à terre. Elle pria pour que personne n’ais entendu les bruits.
L’autre se précipita sur elle, hache à la main .Elle se baissa, et lui donna un violent coup de queue sur les jambes. Il tomba, et lâcha sa hache .Elle faillit tomber sur Ennord mais elle l’évita.
Par sécurité elle égorgea le garde. Elle voulut cacher les corps dans sa chambre, mais des bruits de pas résonnèrent non loin d’elle.
Elle se pressa de prendre une épée que l’un des gardes avait en réserve et elle prit la fuite.
Elle prit un couloir au hasard, espérant que son plan puisse marcher et qu’on ne la rattraperait pas.
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