Réunion avec les dryades

Elenos et ses compagnons avaient volé toute la journée. La chouette commençait à avoir mal aux ailes et à être fatiguée. Les autres se portaient bien. Elenos était sur le dos de l’oiseau et avait sur son épaule Flanbürgh. Doz étaient dans les serres de la chouette.
La chouette plia alors ses ailes et plongea en piqué. En dessous, une forêt. Elle était bien verte et feuillue. Ce n’était pas les petites touffes de feuilles qui tombaient au moindre coup de vent. Là, c’était une vrai forêt. Pleine d’arbres qui se dressaient majestueusement au milieu de tous ces buissons. Ils étaient emplis de fleurs de toutes les couleurs : roses, bleues, blanches, rouges… un magnifique paysage arc-en-ciel et vivant. Des ombres se déplaçaient sur le sol couvert de mousse. Dès qu’Elenos remarqua ces étranges formes qui se déplaçaient avec agilité dans les arbres, la chouette planta ses serres dans un tapis de fleures, après avoir lâché la panthère. Ils se tapirent dans l’ombre de la végétation en attendant qu’une ombre se dédaigne à vouloir venir de ce côté.

- Ben alors, pourquoi vous amassez des pâquerettes ? Tout le monde vous attend !

Elenos sursauta, et poussa la chouette involontairement, qui, toujours involontairement donna un coup d’aile sur Flanbürgh, qui, involontairement tomba dans la gueule ouverte de Doz. Elle le cracha d’un coup et dit un

- Là, c’est pas ma faute vous voyez ? Il y entre tout seul maintenant !

Le lutin poussa des jurons à ne pas citer. Elenos posa son regard sur l’inconnue. C’était une dryade. Elle avait de grands yeux noisette, une peau verte pomme, des cheveux blancs et des oreilles pointues. Elle semblait jeune, la vingtaine. Elle prit Elenos part le bras et l’emmena vers le cœur de la forêt. Ils arrivèrent devant un gros arbre. La dryade épousseta d’un geste vif les habits d’Elenos. Elle dit soudainement :

- Veuillez m’excuser, je ne me suis pas présentée. Je m’appelle Daelia, fille de Harchin et de Nandé, nymphes, à la cour de la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais.

- Ce n’est pas grave, dit Elenos, moi je m’appelle…

- Elenos, fille de Lalik, démon, et de Noshika, elfe, gardienne de la nature, protectrice de la forêt et de l’équilibre, fiancée d’Argon…, coupa Daelia.

- Femme d’Argon, aux dernières nouvelles, rectifia Elenos.

- Femme d’Argon, convoqué ici par la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais, continua-t-elle.

Les traits de son visage devinrent plus lumineux et elle dit d’une voix enthousiasmée :

- Alors c’est vrai ? J’ai raté le mariage ? Quel dommage, quel dommage… mais, de toute façon je n’aurais pas pu m’y rendre, je suis liée à cette forêt.

- Hum, dit Elenos.

- Ah oui ! C’est vrai ! Je dois vous amener à la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais.

Daelia lui reprit le bras et elle se dirigea vers l’arbre. Elle passa au travers, suivit d’Elenos et escortée par la panthère, le lutin et la chouette. À l’intérieur, ça ne ressemblait plus à un arbre, mais plutôt à un couloir. Sur le sol, de l’herbe si douce et si chaude, que les pieds nus d’Elenos s’enfonçaient dedans. C’était une sensation, très agréable. C’était aussi doux que de la mousse de savon, ou les bulles dans le bain. Les côtés semblaient lisses. Le couloir était vert, et partout il y avait des fleures. De toutes les couleurs. Ils approchèrent d’un grand trône fait de racines, fleuries et feuillues, ou siégeait la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais. Elenos fit une révérence, et ses compagnons firent de même, mais ceci maladroitement. La reine les invita à ce relever et à s’asseoir sur des sièges beaucoup moins luxueux que le sien, mais assez confortables après tout. Elle commença à parler de sa voix grave et profonde :

- Je suis la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais, fille de Romulus et de Famina, dryades. Voyez vous le socle là-bas ? Demanda-t-elle.

Les autres tournèrent la tête dans la même direction que le regard de la reine (je ne met pas la suite, c’est trop long). Il y avait en effet un socle de pierre. Il était lumineux, bleu. Au centre exact, il y avait un trou. Elenos comprit et regarda la reine (etc.…) d’un air grave.

- Oui mon enfant, la pierre de la nature à été volée par un orc.

- Ah bon ? demanda inconsciemment Flanbürgh.

- Ah bon ?! C’est tout ce que tu trouves à dire ! Tonna la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais. C’est une tragédie ! Du vandalisme ! Du, du…

- Comment savez-vous que ce sont les orcs qui l’ont volée ? demanda Elenos.

- Eh bien, ils ont laissé ceci, répondit la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais en tendant un morceau d’étoffe à la gardienne.

Elenos l’examina. L’étoffe était bleue, boueuse et sentait mauvais. Elle constata qu’il n’y avait que les orcs pour sentir aussi mauvais (à part les trolls peut-être) et rendit le morceau de tissu à la reine (etc.…) avec une grimace de répugnance totale sur son visage. Elle demanda ensuite :

- Pourquoi vous nous avez convoqués ?

- Il faudrait aller chercher la pierre. Les dryades ne peuvent pas quitter cette forêt, sauf par magie très puissante, et vous êtes la gardienne de la nature. Cette tache vous est donc confiée.

Elenos secoua la tête en signe de compréhension. La reine les invita à regagner leurs appartements, mais, comme ils étaient de passage, ils furent accueillis dans l’arbre de Daelia. Il se trouvait à la frontière du royaume des orcs. Heureusement, il y avait une rivière qui coupait les deux royaumes, ce qui limitait les guerres. Je disais donc, qu’ils allèrent dans le taudis de Daelia. C’était beaucoup plus petit que l’arbre de la vie, assez modeste toutefois. Il y avait de la mousse un peu bleue sur le sol. Un parterre de fleures bleues se trouvait dans un coin, où siégeait un tas de racines. Sur ces racines, il y avait de grandes feuilles, énormes et qui avaient l’air douces. Plus loin, il y avait un autre amassement de racines, qui ressemblait plutôt à une table. D’autres grandes feuilles étaient disposées tout autour, comme des coussins. La dryade arracha Elenos de sa rêverie en lui demandant si elle avait sommeil. La réponse fut oui, et elle dû se coucher sur un gros tas de racines, qui vous rentraient dans le dos. Pas très confortable, mais on pouvait améliorer ce lit en mettant quelques feuilles par-ci par-là.

(super. en plus sest drole de relire tj la reinde des dryades des nymphes...de la foret du plus petit à.... . quelque chose du genre sa fait un style.)
Jtaime)

(merci, mais c'est long à écrire à force, alors je fait du copier coller^^ moi aussi je t'aime )

Le matin arriva. Lorsqu’elle se réveilla, Elenos avait l’impression de n’avoir dormi que quelques minutes. Elle remarqua qu’elle était seule dans l’arbre. Soit les autres étaient très matinaux, soit elle était devenue une marmotte. Daelia rentra alors dans l’arbre et la tira de sa réflexion.

- Ô gardienne, la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais vous convoque.

Elenos la remercia et sortit de l’arbre, escortée par la dryade. À mi chemin de l’arbre de vie, elle rencontra une foule de badauds des bois (ou une foule de nymphes, c’est pareil). Elle aurait été carrément piétinée sur place si Doz n’avait pas sortit ses griffes et ne les avait pas plantées dans le postérieur des dryades qui s’approchaient de moins d’un mètre. Elle arriva finalement devant l’arbre et entra. Elle retrouva le tapis de mousse qui lui fit du bien aux pieds, car ils étaient un peu… écrasés par toute cette foule. Elle fit une révérence à la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais. Elenos demanda alors le sujet de sa convocation.

- Comme vous le savez gardienne, la pierre à été volée, et il faut bien la récupérer, je vous l’avais dit à notre dernière rencontre. Alors, vous partirez au coucher du soleil, ce soir, lui répondit la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais.

Elenos approuva d’une révérence. La reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais lui expliqua ensuite la difficulté de sa mission :

- Gardienne, vous devrez vous infiltrer dans le territoire des orcs, rentrer dans le camp central et dérober là pierre au chef de cette section.

Elenos refit sa révérence (il faut être très poli avec les reines, sinon on vous tranche la tête). À cet instant, une dryade entra dans l’arbre en courrant, comme si le diable était à ses trousses. Elle semblait essoufflé et articula avec difficulté ces mots :

- Orcs… envahissent… forêt…

Puis elle s’effondra. Elenos alla vers elle. Elle était raide, morte. La gardienne s’empara de son sabre, elle avait laissé son arc chez Daelia, et s’apprêta à aller dehors, quand la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais l’arrêta, en posant sur son épaule une main. Elle s’écria :

- Protégez l’arbre de vie ! Il ne faut pas qu’il soit détruit !

Une cinquantaine de gardes foncèrent vers la sortie, sans bousculer la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais une seule fois, malgré la gravité de la situation. Elle dit alors à Elenos :

- C’est le moment gardienne, il faut que vous alliez chercher la pierre. Les camps des orcs doivent être faibles maintenant…

- Oui reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais, j’irais.

Et elle sortit à son tour. Dehors, la bataille faisait rage. Des cadavres à terre, aussi bien du côté des dryades, que des orcs. Les ennemis étaient nombreux. Les êtres de la forêt ne pourraient pas les repousser longtemps. Elenos se dirigea vers ses compagnons qui combattaient hardiment. Doz avait griffes et gueule ouverte. La chouette déchiquetait les ennemis avec ses serres et les propulsaient avec ses ailes. Même Flanbürgh combattait, avec une épée miniature, un peu trop grande pour lui, mais il arrivait à la manier avec aisance. Elenos planta son sabre dans le cœur d’un orc qui s’en prenait à la chouette et, avec ses compagnons, elle se dirigea vers l’arbre de Daelia, chercher quelques armes, et au passage, tuer les ennemis qui se trouvaient sur son chemin. Elle entra alors. Elle trouva Daelia qui était cachée derrière un coffre. Elenos prit ses affaires, son arc, des habits et des provisions, et confia à Daelia les cimeterres qu’elle avait acheté chez Kcloud.

- Courage guerrière, chuchota Elenos à la dryade avant de partir sur le champ de bataille.

(les dryades sont tous des femelles, alors mais des unes au lieu des un et jai lidée que tru pourrai demander notre aide. ont se diviserai en deux groupes un pour protéger la foret et l'autre pour attaquer les orcs et reprendre la pierre. cest qune idée car ont à rien à faire nous dans l'auberge pour le moment.

hrp/ Avec Elenos, on s'était dit que Doz viendrait me chercher quand Elenos aurrait le truc ( je ne sais pas si Elenos veut que je le dise ) et que je viendrait l'aider mais en fait on pourrait tous y aller, non ? /hrp

hrp/C'est bien comme idée Argon, mais je devait aller dans le territoire des orcs, et je recontrerait Ennord là-bas. Vous pouvez m'aider si vous voulez par-contre.../hrp

Les ennemis étaient de plus en plus nombreux. Les orcs avaient dû appeler des renforts. Les dryades combattaient avec courage, mais beaucoup ont commencé à s’effondrer quand les orcs s’en sont pris aux arbres. Elenos combattait avec son sabre, c’était plus pratique pour le corps à corps que son arc. Elle tuait pas mal de monstres, mais les ennemis la blessaient parfois. Fort heureusement, elle avait le pouvoir de guérison et ses plaies se refermaient toutes seules. Son objectif principal était de monter sur la chouette et partir vers le territoire des orcs. Mais à chaque fois, une dizaine d’orcs fonçaient sur elle. Entre deux coups d’épée, elle observa l’arbre de vie. Il était encore intact, et aucun n’orc semblait vouloir le détruire. Mais que cherchaient-ils donc ?
Un rugissement survint de l’ombre des arbres, dans la forêt. Elenos courut vers cette direction, avant d’avoir décapité l’orc avec qui elle combattait, et s’arrêta devant les arbres qui se situaient à la frontière. Doz était au sol, une grande tache de sang à côté d’elle, une plaie immense dans le flanc. La gardienne soignait avec difficulté la panthère. à chaque fois qu’elle posait ses mains sur le flanc de son amie, un orc surgissait de nulle part et faisait des gestes ridicules avec son épée. Sans s’en rendre compte, la seconde d’après il gisait sur le sol. Elenos donnait ses forces à la panthère pour qu’elle puisse se rétablir. Elle réussit après environ 10 minutes de lutte avec les orcs qui venaient troubler la guérison qu’elle était en train de faire. La panthère fut alors de nouveau sur pattes, et elles coururent vers le champ de bataille.
On aurait dit qu’elles avaient loupé un épisode. Le nombre des orcs avait multiplié, et les dryades qui restaient étaient en petit nombre. Le regard d’Elenos se posa alors sur une dryade, au sol. Daelia. Rien qu’en la regardant, Elenos su qu’elle était morte. Une colère noire gronda alors en elle. Une force inimaginable se répandit dans tout son corps. C’était son côté démoniaque qui avait prit le dessus. Elle attaqua, un orc s’effondra. Elle lança un coup sur un autre orc, il para. Elle retenta, du sang gicla et il tomba à terre. Elle tua une vingtaine d’orc avant que la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais ne lui pose une main sur son épaule.

- Gardienne, la pierre est votre mission. En chemin, vous vengerez de nombreuses dryades, mais ici, ce n’est pas le moment, lui dit-elle alors avec un regard pénétrant.

Elenos acquiesça. Son côté démoniaque s’évapora et elle redevint elle-même. La reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais retourna à l’arbre de la vie. Elenos, elle, se dirigea vers ses compagnons. Ils combattaient tous trois, bien que la panthère ait quelques difficultés à cause de sa blessure. Elenos ne pouvait pas la soigner entièrement, elle n’avait pas ce pouvoir.
Deux orcs fondirent alors sur elle de chaque côté. Elenos se rendit invisible et s’éclipsa. Les orcs s’entrechoquèrent et s’effondrèrent, assommés. Elle se rendit invisible, et essaya de rejoindre ses compagnons. Là, c’en était trop. Une dizaine d’orc foncèrent sur elle, l’épée bien droite, prête à frapper. Elle trancha la tête d’un, planta son sabre dans le corps de trois autres. Il en restait une demi-douzaine. Elle attaqua, un autre s’effondra, mais d’autres arrivaient en renfort.

*Je rêve ou ils me foncent tous dessus ?*, se demanda Elenos.

C’était très finement observé. Les trois quarts des orcs étaient maintenant autour d’elle, en cercle. Se rendre invisible ne servirait à rien, ils étaient trop nombreux. Soudainement, un gros orc qui semblait être le chef hurla :

- Affiin vhoig ijjsi fjkeh !

- Pardon ? demanda Elenos.

Mais, elle comprit rapidement que « Affiin vhoig ijjsi fjkeh ! » voulait dire « Foncez lui dessus ! », ou un truc du genre. Maintenant, tous les orcs avaient la pointe de leurs épée à un millimètre d’elle (deux maxi). Elenos enviait sa cousine qui savait voler.

*Argon, protège moi, pensa Elenos*.

Le chef s’approcha d’elle :

- Suivez nous, et il ne sera fait aucun mal à vous, à vos… amis et aux dryades.

- Comment pourrais-je vous croire ? demanda poliment Elenos, bien qu’elle fut tentée de dire « Veuillez reculer, vous aller m’asphyxier avec votre haleine… ».

- Vous avez ma parole cela vous convient-il ?

- Un ennemi peut mentir pour arriver à ses fins, répondit simplement Elenos, les répliques sortaient de sa bouche, elle ne les pensait même pas.

- Suivez nous ou on vous tue ! Hurla alors l’orc, sûrement au bort de la crise de nerf, car il ne comprenait rien aux réponses d’Elenos.

- Vous n’avez pas envie de me tuer, sinon vous l’auriez fait il y a longtemps.

L’orc poussa un hurlement. Il demanda alors à deux autres orcs d’aller chercher la panthère.

- Si vous ne nous suivez pas, on le tue, dit l’orc, un sourire de triomphe sur le visage.

- C’est une femelle, dit Elenos.

Et son sourire retomba. Il pensait avoir gagné, mais, il ne comptait pas son imbécillité.

- On LA tue si tu ne nous suis pas !

- Veuillez me vouvoyez, vous manquez de politesse.

Pendant que l’orc se demandait pourquoi cette tache lui avait été confiée (si ce n’était pas trop dur pour son petit cerveau), Elenos réfléchissait.

*Ils veulent m’emmener, et moi aller au camp central, on peut trouver un arrangement. Mais il y a un risque pour les dryades…*

- Je vous suivrais qu’à trois conditions, dit finalement la gardienne.

- Essayez toujours, gronda l’orc.

- Première condition : vous cessez d’attaquer les dryades et mes amis…

- C’est possible.

- Deuxième condition : pour montrer votre bonne foi, vous devrez partir avec tous les orcs ici présent.

- Mouais…

- Et pour finir, vous devez m’amener au camp central.

- C’est parfait ! Nous partons alors sur le champ ! Allez les gars, on remballe tout.

Et ils partirent, quelques minutes après. Les orcs suivirent les conditions d’Elenos, et ils commencèrent leur marche, vers le territoire des orcs, à l’aurore, loin des cadavres et du champ de bataille.

Ils étaient rentrés. Enfin. Couverts de sueur et de sang, mais ils étaient rentrés. Attendez que je vous explique : lorsqu’ils sortirent de la crevasse, les orcs les virent. Ils ont combattu longtemps. Finalement ils ont tué tous les orcs. Et après, des renforts (orc) sont venus. Ils ont dû fuir.
Donc, comme je disais avant que je ne m’interrompe moi-même, ils étaient rentrés chez les dryades. Le seul problème, c’est qu’ils avaient été suivis. Les orcs courraient, leurs armes au poing, vers le village des dryades. Des guerrières dryades s’approchaient des ennemis. Pas besoin de dire qu’elles étaient armées.
Elenos fonça vers l’arbre de vie. La reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais était assise dans son trône. La gardienne lui jeta la pierre. La reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais la rattrapa (la pierre, pas Elenos) de justesse et la gardienne sortit de l’arbre pour combattre les orcs. La reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais la rattrapa de justesse (Elenos, pas la pierre). Elle lui fourra la pierre dans la main avant de lui dire :

- Vous en aurez besoin gardienne.

Puis elle se dirigea vers son trône et s’y assis. Elenos elle, était déjà dehors. Elle fonça vers l’orc le plus proche et le décapita d’un coup de sabre.
Et voila comment commença la plus grande guerre.

(euh dsl marrant mais un peu flou tu peux recapituler stp )

hrp/ ok, on est rentrés chez les dryades avec la pierre, mais les orcs nous ont suivit... et puis on se défend, voilà ! /hrp

Elenos trancha la tête d’un orc d’un coup de sabre. Watma fit de même à un autre orc. Elenos lança ensuite un autre coup sur un ennemi, mais les épées s’entrechoquèrent. Elle retenta, il bloqua. Elle s’énerva et lui transperça le cœur. Pendant ce temps, un autre orc lui fonça dessus. Il visa son cou et lança un coup. Elle se baissa à temps. À terre, elle fit tomber l’orc en lui poussant les pieds. Il tomba et Roméus le transperça.
La bataille était importante. De nombreuses dryades courageuses dans un camp, des orcs cruels et stupides dans l’autre. Des renforts ennemis arrivaient à tout bout de champ, ce qui renforçait la difficulté du combat. Les orcs gagnaient du terrain et s’approchaient de l’arbre de vie. Si il était détruit, toutes les dryades mourraient.
Une flèche vola, et s’enfonça dans le bras gauche d’Elenos. Elle ne l’avait pas vu, elle était trop occupée avec un autre orc. Ce dernier profita de se moment de faiblesse et attaqua. Au même instant, Flanbürgh lui planta son épée (miniature) dans le gros orteil.

* J’essayerai de ne plus me moquer de lui *, promit Elenos, tandis que l’orc arrachait un hurlement de douleur.

Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas vu le lutin. Le temps de son passage au camp central.
Profitant alors à son tour de la position ridicule de son ennemi (il tenait son pied endolori d’une main et agitait stupidement son épée de l’autre) et lui planta son sabre dans le ventre. Beaucoup d’orcs étaient présents. Ils ne pourraient jamais gagner. La douleur au bras d’Elenos surgit alors. Au début, c’était un petit picotement, maintenant, un flot de sang s’en échappait et la faisait souffrir. Elle se replia derrière les arbres. Deux, trois orcs étaient là et essayaient de détruire les arbres. Elenos changea d’arme et planta une flèche dans chaque orc. Ils s’effondrèrent un par un.
Elenos eut alors un coup de génie. Elle planta la pierre dans la terre et murmura des incantations inaudibles en faisant appel à ses pouvoirs de gardienne. Des arbres surgirent soudainement. Une dryade sortait de chacun d’eux. Les arbres détruits par l’ennemi dans le passé refirent surface, en faisant revivre la dryade qui y logeait. Daelia, sortit de l’un d’eux. Elle avait les cimeterres d’Elenos dans ses mains et alla vers le champ de bataille.

* Des renforts, songea Elenos, nous pouvons à présent gagner cette bataille *.

Elle prit son bras et le banda avec un morceau de tissu. Elle prit ensuite son arc et retourna dans la bataille.

hrp/ Argon, on peut faire ton idée maintenant si tu veux /hrp

(on fait dja queque chose kcloud et moi. tu peu nous rejoindre au pir)

(on fait quoi alors ? )

hrp/ on continue et on rejoindra Kcloud et Argon après /hrp

(ca me va^^ c'est pas drole que à deux...)

Elenos tira deux flèches. Une vint se planter dans la tête d’un orc, l’autre dans le dos d’un deuxième. Elle était perchée sur un arbre, pour pouvoir tirer ses flèches sans être dérangée. Elle tua une bonne vingtaine d’orcs avant d’être à court de flèches. Elle les avait tiré rapidement, sans rater une seule cible.
Elenos sauta de l’arbre, prit son sabre et trancha la tête d’un orc. A côté d’elle, une dryade faisait de même. Un orc lança une flèche en direction de la gardienne, qui l’a coupa en deux. Elenos se baissa pour éviter une deuxième flèche. Elle attaqua avec son sabre et tua un orc qui s’en prenait à une dryade. Un orc lança un coup vers Elenos. Elle para avec difficulté. L’orc retenta un coup, mais cette fois ci plus puissant, et les deux armes volèrent pour retomber plus loin.
Sans arme, dans une bataille, c’est comme signer son arrêt de mort. Elenos essaya de se transformer en panthère, pour attaquer son ennemi qui dégainait sa deuxième épée, mais n’y parvint pas. Elle était trop fatiguée. Elle sentit alors dans sa poche un truc tout dur.

* La pierre*, songea Elenos.

Elle la sortit et fit appel à ses pouvoirs. La pierre émit alors une lumière verte. Une plante jaillit et attrapa l’orc. Ce dernier laissa tomber son épée dans la surprise. La plante l’enroula et serra très fort. La tête de l’orc devint violacée et il mourut étouffé.

- Super ton truc, lui souffla Watma.

Elenos acquiesça et fit pousser d’autres plantes, de plus en plus grosses. Chacune étouffait trois orcs à elle toute seule. La gardienne récupéra son sabre et attaqua les orcs qui étaient épargnés par les plantes. Les dryades et ses amis firent de même. Soit les orcs mourraient par étouffement, soit ils mourraient, une épée au coup, ou une griffure dans le postérieur. Aucun orc ne fit épargné. Si bien que, il n’en restait plus un seul vivant après quelques heures de combat.
Dès que le dernier orc fut tué par Roméus, la reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais les convoqua. « Les » étaient Watma, Roméus, Doz, Flanbürgh, la chouette et Elenos. Ils furent félicités. La reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais leur annonça qu’une fête était prévue, après avoir redonné la vie aux guerrières mortes, et soigné les blessés. Et cette tache revenait à qui ? À Bibi. Bibi étant Elenos. Cette dernière soigna tout d’abord les blessés. Ses amis l’étaient un peu. En cinq minutes, ils furent soignés. Ensuite, Elenos se dirigea vers les dryades. Beaucoup étaient infirmes à présent. Elenos ne pouvait pas leur redonner des bras, ou des jambes. En fait, peut être que si. Il suffisait qu’elle fasse pousser les branches des arbres qui étaient aussi infirmes maintenant. Ceci fait, elle s’occupa des dryades mortes. Elle fit pousser les arbres exterminés par les orcs. Les dryades mortes sortaient de leurs arbres.
Elenos faillit lâcher la pierre lorsque le garçon qui l’avait aidée sortit du dernier arbre qu’elle fit pousser. Il lui adressa un bonjour. Elle se précipita vers lui pour le questionner.

- Tu es une dryade ?

- J’ai l’air d’une fille ? demanda-t-il alors.

- Non. Mais, qui est tu ?

- Ardelam, fils de deux lutins dont les noms ne vous évoqueraient rien, lutin des bois, frère de Flanbürgh…

Elenos n’en écouta pas davantage, elle lâcha la pierre. Le frère d’Ardelam fit son entrée et serra dans une étreinte à vous étouffer son frère.
La reine des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais les appela et ils commencèrent le festin. Pendant que tout le monde dansait joyeusement, mangeait et buvait comme jamais, Elenos remettait de l’ordre dans son esprit.

* Aucun orc ne peut voir de lutin, sauf si un lutin se rend visible. Voilà pourquoi les orcs me voyaient, mais pas Ardelam.*

Daelia l’a coupa de sa réflexion en lui rendant ses deux cimeterres. Elenos lui en laissa une. Ensuite, la gardienne se leva et rejoigna les nymphes et les satyres. Ils dansaient comme des malades jusqu'à six heures du matin. Ils avaient bien mangé et bien bu. Mais, pas dormit. Tout le village décida de faire une sieste.
Quelques heures plus tard, il était l’heure de se quitter. Elenos versa même quelques larmes en disant au revoir à Daelia. Flanbürgh aussi, en disant au revoir à son frère. La des reines, la reine des dryades et des nymphes, des créatures de la forêt, du plus petit des animaux des bois, au grand oiseau des marais les remercia d’une voix solennelle et laissa la pierre à Elenos. La gardienne s’en servit pour faire grandir la chouette. À présent, Roméus, Watma, Elenos, Doz et Flanbürgh pouvaient s’installer sur le dos de la chouette.
L’oiseau prit son envol. La première bourrasque de vent fit du bien à Elenos. Si on observait de loin, on apercevait quatre malades agiter la main en direction des arbres, sur une chouette et à côté d’une panthère qui regardait le lutin avec des yeux gourmands.

FIN !!!